Luc 21-14 et Jean 11-18

 

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Il n’y a pas de fête plus populaire dans le monde que la fête de Noël. Aucun évènement n’a été aussi souvent représenté dans les musées du monde que la nativité, la crèche, la maman et son enfant. Combien de cantiques, combien de musiques dans tous les styles et dans toutes les langues ?

Et pourtant l’évènement était particulièrement minime. Il n’aurait du laisser aucune trace car l’histoire n’est jamais faite que pour la gloire des puissants. Dans un coin perdu de l’immense empire romain, un bébé naît d’un couple de pauvres totalement ignorés. Cela se passait il y a plus de 2000 ans, le monde entier calcule son temps sur cette référence bien qu’on en ignore la date précise. Le grand empire romain n’existe plus depuis longtemps, ne reste que la célébration de la naissance d’un enfant.

Mais attention : la révélation de ce jour est double suivant la participation à la messe de minuit ou à la messe du jour. Dans la nuit Luc nous met en présence de la naissance temporelle de Jésus dans la crèche de Bethléem ; alors qu’à la fin de la matinée de ce jour, l’évangile de Jean nous dit la génération éternelle du Verbe de Dieu.

Être chrétien, c’est croire que Jésus de Nazareth est dans sa seule Personne, Union vivante et indéchirable de l’homme et de Dieu. Or, tout au long de l’histoire du christianisme, il y a eu la double tentation de se contenter d’un aspect en oubliant l’autre : soit recherche de Dieu dans le spirituel désincarné en se désintéressant des problèmes concrets de la cité, soit engagement temporel pour la construction humaine mais dans l’indifférence à Dieu.

Toutefois nous ne sommes pas au spectacle si beau soit-il. Le mystère de Noël n’est pas seulement celui de l’enfant de Bethléem qui porte en lui double identité : faiblesse et grandeur, fragilité et infini. Cela éclaire aussi l’histoire de chacun de nous ; sinon cela ne nous concernerait pas. Chacun de nous est peu à peu ou rapidement imprégné de Dieu. Aujourd’hui c’est la fête de cette « advenue », le mystère de l’accueil de Dieu dans une vie pleinement humaine et disponible pour un partenariat sans retour.

Comme le dit l’auteur de l’épître aux Hébreux : « En entrant dans le monde le Christ dit « de sacrifice tu n’as pas voulu, mais tu m’as façonné un corps alors j’ai dit me voici, je suis venu, ô Dieu, pour faire ta volonté ». Depuis nous pouvons affirmer que Dieu fait partie de la définition de l’homme.

24 / 25 décembre 2009

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