Deut. 264-16 – Romains 108-13 –  Luc 41-13

Quand les enfants d’Israël arrivent dans ce pays de Canaan de civilisation rurale ils trouvent le rite de la fête des récoltes. Bien sûr ils adoptent cette manière de célébrer – est-on jamais assez prudent ? – d’autant plus que la méthode semble réussir : le pays est vraiment fertile. Mais ils vont en changer la nature et l’orientation : de ce culte au dieu de la nature ils vont faire un mémorial de la libération d’Égypte. Leur Dieu est d’abord le Dieu de l’histoire, un Dieu qui agit en faveur de son peuple. Le Seigneur était bouleversé par l’esclavage de ses enfants. Il est intervenu et avec quel succès. Il convient désormais de se souvenir de cette libération et donc de remercier le Seigneur pour cette terre fertile qu’il nous a donnée. Notre bonheur vient de sa généreuse bonté. À jamais nous nous en souvenons : Figure de l’Eucharistie.

L’Évangile de Luc nous propose une page théologique admirablement construite qui donne la synthèse des combats et des choix de toute l’humanité. Il n’y a pas de raison de mettre en doute le passage de Jésus par le désert, juste après le baptême par Jean-Baptiste, avant le début de ce qu’on appelle sa vie publique. Ne nous laissons pas non plus détourner de l’essentiel par le souvenir des multiples peintures qui ont pris dans notre texte le départ et le prétexte d’imaginations somptueuses. Le peuple d’Israël avait échoué au désert, Jésus reprend le combat et en sort victorieux. Après Lui, avec Lui chacun de nous doit se battre sans cesse. Triple épreuve à jamais recommencée : nos faims matérielles dont nous devenons maîtres ou qui font de nous des esclaves. Nous sommes appelés à une faim plus haute, celle de la Parole. Le second versant : le pouvoir, dominer, la perversion de notre relation aux personnes, ou bien l’absolu du don de soi et du service : Dieu seul est Grand. Enfin le plus grave : la perversion de notre rapport à Dieu en tentant de le mettre à notre service. Ces trois épreuves – à la fin du texte de Luc – trouveront leurs réponses pendant la Passion. Lisez donc Luc 2335, 2336-38 et 2339-43. Jusqu’au bout Jésus refusera de ‘‘se servir’’. C’est l’absolu de la confiance dans l’infinie bonté du Père : ‘‘Père, entre tes mains je remets mon esprit’’ (Luc 2346).

Tel est le chemin de la vie de Jésus dessiné par le texte d’aujourd’hui. C’est son chemin de la croix ; c’est notre chemin de Carême et de vraie conversion : le disciple n’est pas plus grand que le Maître. Nous le chanterons avec le psaume 90.

‘‘Il m’appelle et Moi Je lui réponds’’

‘‘… Je dis au Seigneur : … Mon Dieu dont je suis sûr’’.
21 février 2010

 


 

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