Actes des Apôtres 1314...52 – Apocalypse 79-14,17 – Jean 1027-30

La liturgie pascale ne nous invite pas à musarder : il y a urgence. Le livre des Actes d’Apôtres nous présente tout au long de ses chapitres le Souffle de l’Esprit qui pousse la Parole partout jusqu’aux extrémités du monde. Nous sommes ici à la charnière du livre. Nous avions vu avec Philippe et Pierre que le Message était destiné à sortir de Jérusalem. Dans cette deuxième partie commence l’action de Paul et de Barnabé auprès de la communauté juive de la diaspora. D’après Luc c’est toujours ainsi que pratique Paul mais en cas de refus il n’hésite pas – c’est trop peu dire – à se tourner résolument vers les païens, les Grecs et tous les autres car c’est à eux aussi que s’adresse la Bonne Nouvelle de la Parole.

L’Apocalypse peut alors nous proposer dans son chapitre 7 le dévoilement de la fin de l’histoire. Il ne s’agit pas, comme tant de commentaires imbéciles pourraient le faire penser, des détails et des événements de l’histoire : l’annonce codée des catastrophes provoquées par les tyrans venus et à venir. Il s’agit du triomphe définitif de tous les persécutés et les martyrs de la caravane humaine : le Christ, l’Agneau sans tache immolé et vainqueur les conduira vers la source de vie – ‘‘Dieu essuiera toute larme de leurs yeux’’ – vraiment une vraie Bonne Nouvelle.

L’image hardie de l’Agneau qui sera le Pasteur de toute cette multitude introduit merveilleusement l’évangile de ce jour si court et si dense. Nous n’aimons guère être comparés à des moutons bêlants et suiveurs. Mais regardons bien le texte, il s’agit d’autre chose : nous sommes invités à écouter la voix de l’Aimé – et c’est une véritable action personnalisante – j’en appelle à votre expérience – et à l’accompagner (et non le ‘‘suivre’’ comme dit une traduction faible). Quant au Berger il ne s’agit pas du bel adolescent bouclé des bergeries XVIIIème siècle où le pasteur est plus joliment frisé que ses moutons. Il s’agit d’un vrai – dur et tendre comme Jésus les a connus en Galilée –. Un tel Pasteur connaît chacun(e) par son propre nom et leur fait cadeau de sa Vie : ‘‘Personne ne les arrachera de ma main’’. Ne passez pas à côté du premier mot de notre texte et du dernier de sa conclusion : ‘‘Je suis…’’ c’est ainsi que bien des passages de Jean identifient en filigrane discret Jésus et Yahweh. Vérifiez Jn 426, 620, 635, 812, 95, 1125, 151, manière de suggérer la mystérieuse présence de Celui dont on ne peut prononcer le Nom, le Tétragramme Ineffable.

Jusqu’à la bouleversante révélation : ‘‘Le Père et Moi Nous sommes Un’’.

25 avril 2010

 

 


 

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