2 Rois 514-17 – 2ème Timothée 28-13 – Luc 1711-19

La liturgie a choisi de nous inviter à réfléchir sur la foi, comme dimanche dernier et comme elle le fera dimanche prochain. Etant donné l’importance des obstacles à franchir, ces rappels ne sont pas inutiles : l’argent qui se veut roi et l’argent qui aveugle.

Le premier texte de ce jour est le très beau chapitre 5 du 2ème livre des Rois, ouvrage du 6ème siècle qui contient quelques merveilles. Avant dimanche faites l’effort de lire le chapitre entier vous ne serez pas déçu. C’est l’histoire d’un grand général syrien, donc païen, qui –catastrophe– devient lépreux. Sa femme apprend par une petite esclave juive qu’au pays d’Israël un grand prophète peut le guérir. Le roi de Damas envoie donc au roi de Samarie une lettre de recommandation pour qu’on fasse bon accueil à son général. Mais ce roi, ignorant comme tout un chacun les vraies ressources du lieu où il vit, ne connaît pas l’existence du prophète Elisée sur son territoire –l’herbe est toujours plus verte dans le pays voisin– et croit que le roi de Syrie a inventé le prétexte d’une éventuelle guérison pour lui déclarer la guerre en cas d’échec. Panique. Mais on informe enfin le roi. Et le général vient jusqu’à la maison d’Elisée qui ne le reçoit même pas personnellement et fait donner par serviteur interposé le conseil précieux : « Va te baigner 7 fois dans le Jourdain ». Furieux et déçu par la banalité du traitement le grand général repartait quand encore un serviteur lui conseille d’obéir simplement. Il fait enfin confiance et il est guéri.

Quelques remarques qui permettront, sans plus, de lire aussi l’évangile… et d’en vivre. D’abord l’auteur du livre des Rois n’écrivait pas pour les Syriens mais bien pour ouvrir les yeux des gens de son peuple : quelque chose comme « depuis des siècles vous bénéficiez du voisinage et de la protection du vrai Dieu et vous êtes souvent tentés par l’idolâtrie (quel est mon faux dieu préféré ?) et il faut que ce Syrien à peine guéri (ou ce lépeurx samaritain redevenu sain) proclame sa reconnaissance à la Cause ultime de tous nos biens : Dieu lui-même.

Ensuite heureusement qu’il y a des petits et des serviteurs, des gestes simples et banals : chemin privilégié pour rencontrer la puissance de Dieu (comment je vis les sacrements ?)

Enfin nous n’avons pas de titres particuliers pour justifier devant le Seigneur notre importance individuelle ou l’importance de notre communauté bien chrétienne. Le Syrien ou le Samaritain sont accueillis et aimés autant que nous. Ce qui nous est demandé : notre ouverture confiante, notre foi.

La tendresse de Dieu ne connaît pas de frontières ; elle est universelle.

10 octobre 2010

 


 

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