Exode 178-13 – 2ème Timothée 314;42 – Luc 181-8

Une Vie de Foi c’est nécessairement une vie de prière. La liturgie de ce dimanche propose deux textes pour nous persuader de cette vérité fondamentale.

Le premier, l’Exode, met en scène un événement particulièrement dramatique. En traversant le désert pour fuir l’Egypte de leur esclavage et atteindre un jour la Terre Promise, le peuple se souvient des lointaines généalogies de la Genèse et tente de s’expliquer les misères de son temps : Amaleq, petit-fils d’Esaü qui avait été évincé par son frère jumeau Jacob (vous vous souvenez certainement de Genèse 2519-34), est l’ennemi nº1 par générations successives : les voici donc à l’attaque au plus profond du désert. Et c’est alors la naïve représentation du partage des tâches : à Josué le combat dans la plaine et sur la montagne la nécessaire prière de Moïse pour le succès et finalement la victoire. On aurait tort de ne voir dans ces rappels d’histoire que « science sans conscience ». C’est bien plutôt l’occasion de réfléchir sur l’équilibre (ou le déséquilibre) de nos vies : quel lien réalisons-nous vraiment entre prière et action, entre notre vie spirituelle et nos divers engagements familiaux et professionnels ?

Et comme la balance penche toujours du même côté (du moins pour nous occidentaux) l’Evangile de Luc insiste avec une parabole lumineuse : la persévérance têtue d’une veuve sans aucun pouvoir peut avoir raison de l’endurcissement scandaleux d’un juge sans justice. Combien plus notre Dieu de tendresse entendra les demandes de ses enfants ! Mais ne nous trompons pas de Dieu ; il n’est pas distributeur à peu près automatique de réalisations de prières. C’est Jésus notre maître de prière et nous savons bien qu’il a été exaucé… autrement : « Père que ce calice s’éloigne de moi… »

Toutefois l’immense inquiétude de Jésus transparaît dans la dernière phrase : « Quand viendra le Fils de l’Homme, trouvera-t-il la foi sur terre ? » (relisez donc tout le chapitre 17 de l’évangile de Luc pour mieux comprendre). Jésus ne rencontre guère de croyants remerciant Dieu pour sa bonté (souvenez-vous, sur les dix lépreux, un seul est revenu pour dire merci et c’est un étranger) mais plutôt des incroyants qui ne prient ni le jour ni la nuit.

La liturgie a donc bien raison de nous rappeler – c’était vrai du temps de Jésus, c’est vrai aujourd’hui – qu’à l’exemple de Moïse il ne s’agit pas de « baisser les bras ». Nous pouvons – quoi qu’il arrive – lever avec confiance nos mains de prière : « Le Seigneur se tient près de toi, le Seigneur te gardera de tout mal… Il te gardera au départ et au retour, maintenant et à jamais ».

17 octobre 2010

 


 

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