Sagesse 1123;122 – 2ème Thessaloniciens 111;22 – Luc 191-10

Un compte-rendu de sondage m’apprend que 54% des français pensent que la Bible est un livre dépassé. Mais comme 70% avouent ne pas s’y intéresser on peut se demander comment on peut juger ce qu’on ignore. Le logique au pays de Descartes ! Il suffirait pourtant de lire le livre de la Sagesse, notre première lecture, pour découvrir la merveilleuse pédagogie progressive et patiente de Dieu à l’égard de son peuple ‘‘à la nuque raide’’ – la même d’ailleurs qu’il emploie avec nous et que nous comprenons si mal faute de repères –. Le livre de la Sagesse est écrit 50 ans avant la naissance de Jésus ; il bénéficie de la lente maturation de la pensée religieuse en Israël. Avec émerveillement on découvre dans ce texte la révélation d’un Dieu qui aime la vie, qui anime tous les hommes, tous les êtres. Le Dieu qui a libéré son peuple est un Dieu de tendresse et de fidélité. On est loin du Dieu décrit mille ans avant, où la force et la violence caractérisaient son action. Mais à l’époque on n’aurait pas compris.

Il faut du temps pour permettre aux hommes de se retourner (=convertir) librement vers Dieu sous l’action infiniment respectueuse de l’Esprit. Or c’est bien ce qui a manqué à Paul qui est resté moins de 3 semaines à Thessalonique pour annoncer l’Evangile et s’enfuit précipitamment pour échapper à ses anciens coreligionnaires furieux de son succès. Il lui faut donc soutenir la jeune communauté fervente mais fragile. Au passage il leur fait découvrir – et à nous-mêmes – que par notre foi vivante nous sommes la gloire du Seigneur Jésus.

Et n’est-ce pas le sens profond de l’évangile de Zachée (que nous croyons connaître par cœur) ? Quel symbolisme ! Jésus descend à Jéricho la ville la plus basse du monde, 300m au-dessous du niveau de la mer ; et là il descend rejoindre, dans son abjection, la plus parfaite canaille de la ville : un exploiteur éhonté au service de l’occupant et vivant dans le luxe obtenu grâce à ses magouilles inavouables. On comprend l’écœurement des gens de la ville. Jésus vraiment prend tous les risques – avec Zachée, avec nous – il n’y a pas de barrières, il n’y a pas de code, il y a seulement la lumière de la rencontre : dire ‘‘voilà, Seigneur’’. Et c’est tout, c’est cela être sauvé, reconnaître, comme le fait Zachée, que Jésus est le Seigneur, l’accueillir comme présence de Dieu.

Si doués que nous soyons pour le mal, nous ne réussirons pas à détourner de nous la tendresse de notre Dieu, révélée définitivement en Jésus Christ. ‘‘Le Seigneur… redresse tous les accablés’’ ‘‘Le Seigneur est tendresse et pitié’’ ‘‘chaque jour je louerai ton nom toujours et à jamais’’ (psaume 144).

31 octobre 2010

 


 

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