2 Maccabées 71-14 – 2ème Thessaloniciens 216;35 – Luc 2027-38

La liturgie accompagne avec bonheur nos pensées d’automne et de novembre. L’au-delà étant au coeur de notre prière de la fête de la Toussaint. La pensée des morts nous revient facilement avec le 2 novembre liturgique ou le 11 novembre de la mémoire française. Il est bon que la messe d’aujourd’hui nous rappelle quelques vérités simples et fermes dans notre monde où se mêlent tant de spéculations sans rigueur et des approximations sans fondement.
L’extrait du 2ème livre des martyrs d’Israël (appelé aussi livre des Maccabées) proclame sans équivoque la foi en la Résurrection. Contrairement à l’opinion de nombreux chrétiens mal informés cette croyance qui marque une étape capitale de la foi juive est assez tardive. Nous sommes vers 156 av. J.C. Il n’y a guère eu que le livre de Daniel (122-3) pour précéder de bien peu l’enseignement de notre texte. C’est la cruelle et stupide persécution du roi Antiochius Épiphane qui, en voulant obliger les juifs à renier leur foi et en les torturant et tuant en cas de résistance, a précipité cette affirmation très claire de la vie après la mort : puisque nous mourons par fidélité à ses lois, le Roi du Monde nous ressuscitera pour une vie éternelle.

Cette pensée relativement nouvelle était, au temps de Jésus, refusée par les Sadducéens qui, avec des arguments un peu lourds, veulent démontrer le côté ridicule de la croyance en un au-delà de la mort. Remercions-les car grâce à leurs objections ils ont poussé Jésus à nous donner lumière et confiance dans un domaine qui en a bien besoin.

Pour Jésus le monde de l’au-delà ne fait aucun doute mais il y a séparation, contraste avec celui-ci. Y entrer est chose sérieuse (« être jugé digne »).

Mais notre imagination ne nous permettra pas d’entrer dans ce monde autre : Luc a dû créer un nouveau mot (traduit approximativement par « comme des anges ») pour nous mettre en garde : renoncez à caricaturer la vie future.

Enfin soyez confiants et malgré les séparations, dans la joie : car nos disparus sont enfants de Dieu et héritiers de la Résurrection. Leur bonheur est au-delà de tout ce que vous pouviez désirer.

Tout cela est fondé sur deux convictions : notre Dieu n’est pas le dieu des morts mais Celui des vivants : Dieu nous aime ; or rien n’est impossible à Dieu : Il donne la vie à tous ceux qu’Il aime parce que ce sont ses enfants, les héritiers du Royaume.

Mais ces héritiers ne sont pas appelés à rester passifs : ils sont aimés et peuvent répondre à cet amour : « tous vivent en effet pour Lui », ce Dieu des vivants. Après une vie plus ou moins consciente je crois, Seigneur, qu’enfin un jour je m’éveillerai en ta présence (Ps 16).

7 novembre 2010

 


 

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