Isaïe 21-5 – Romains 1311-14 – Matthieu 2437-44

La nouvelle année liturgique commence aujourd’hui : le mois de décembre est à vivre comme une attente de Noel, fête de la venue de Jésus-Christ dans le monde de notre humanité.
 
Tout n’est pas glorieux dans le petit royaume de Juda au VIIIème siecle av.J.C. ; la ville de Samarie est rayée de la carte par l’Assyrien vainqueur – on aspire à la paix mais elle semble un rêve inaccessible. C’est alors qu’Isaïe prend conscience de sa mission au service de son peuple. Il faut redonner confiance à des gens désemparés, leur rappeler les exigences de la loi divine et leur assurer que le Seigneur, au-delà ou au travers de toutes les péripéties demeure le Maître de l’histoire. Le génial poète qu’est Isaïe, l’un des plus grands de toute la tradition, voit dans l’approche des derniers jours la réunion des peuples – enfin nations unies – n’avoir plus pour régime de gouvernement que la Loi et la Parole du Dieu de Jacob – victoire définitive de la Paix sur les guerres –.
 
Cette perspective grandiose n’empêche pas la liturgie de nous rappeler avec st Paul l’importance du moment présent : sortons enfin de notre sommeil et de notre inconscience. C’est aussi la leçon de l’évangile de saint Matthieu – qui sera désormais l’évangile habituel de notre année. Aujourd’hui nous avons du mal à comprendre le style apocalyptique employé par Jésus qui nous transporte aux temps primordiaux du déluge et aux derniers temps du retour final du Fils de l’homme. Car ces deux évocations qui nous transportent dans des lointains considérables sont des façons –assez surprenantes il est vrai – de nous parler de notre présent à vivre au quotidien.
 
Car le déluge c’est encore aujourd’hui : la méditation des textes de la première Alliance n’est pas un exercice d’archéologie mais bien plutôt l’invitation à approcher ‘‘la mémoire de notre futur’’. Or notre monde n’est-il pas emporté trop souvent par un déluge d’individualisme et de superficialité, déluge et inondation généralisée de l’argent roi, des niaiseries et vague déferlante de la culture de mort alors que nous pourrions nous poser la question – la seule nécessaire – : qu’est-ce que je fais sur cette terre ? Quant au retour de Jésus c’est aussi un évènement du présent : il est là sur notre route, dans chacune de nos rencontres, dans l’accueil de sa Parole et dans la fête de chacune de nos Eucharisties. Il est là et pourtant Il veut se faire attendre car l’Amour a besoin de laisser un espace, une distance. L’attente n’est pas d’abord une question de temps, c’est une question de désir. Alors veillez et priez.
 

28 novembre 2010

 


 

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