Isaïe 493.5.6 – I Corinthiens 11-3 –  Jean 129-34

Le temps liturgique de la Nativité s’est terminé dimanche dernier. Commencent aujourd’hui les dimanches curieusement appelés ordinaires (car chaque dimanche est jour solennel de la Résurrection du Seigneur) jusqu’au 1er dimanche de Carême le 10 février prochain.
Les textes de ce jour prolongent bien la proclamation de l’Épiphanie et nous en retrouverons aussi l’écho la semaine suivante. L’universalisme du salut invite à élargir nos coeurs en ces jours traditionnellement consacrés à la prière pour l’unité des chrétiens. Tout naturellement vient alors se greffer la question : qui donc est ce Sauveur de toutes les nations de la terre ?
 
Isaïe, après le 1er chant du Serviteur que nous lisions dimanche dernier, nous offre dans ce deuxième chant une indication d’importance (lisez dans vos Bibles Is 49 1-6 ou même 49 1-9) Le Messie annoncé sera Lumière des nations pour que le salut de Dieu parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. Or il ne s’agit pas d’un messie-Roi mais bien d’un messie-Serviteur. Avec ces ‘‘chants du Serviteur’’ Isaïe nous invite à la conversion de notre espérance.
 
‘‘Peuple saint’’ que nous sommes après les fidèles de Corinthe, mais surtout ‘‘avec tous ceux qui en tous lieux invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ’’ nous entendons de la bouche de Jean Baptiste la révélation de l’identité de Jésus accompagnée d’un aveu surprenant qui devrait nous interroger : moi, son cousin, je ne le connaissais pas. Et nous, connaissons-nous Jésus et nous efforçons-nous de le connaître en scrutant les Écritures qui le concernent ?
 
  • ‘‘Avant nous Il était’’. Il est Dieu… né du Père avant tous les siècles.
  • "Celui-là baptise dans l’Esprit Saint’’. Croyons-nous vraiment à cet aspect de la personne de Jésus ? Il nous introduit en Dieu, dans sa propre famille qui nous adopte en vérité et nous rend ainsi ‘‘participants de la nature divine’’ (II Pierre 14).
  • ‘‘Il enlève le péché du monde’’ : son combat n’est pas une escarmouche plus ou moins folklorique et émouvante, il s’agit de la totalité d’horreur du ‘‘monde’’, cette réalité hideuse à laquelle trop souvent nous participons (par légèreté ? par ignorance ?…). Jésus est le Libérateur universel, notre absolu Sauveur.
  • ‘‘Il est l’Agneau de Dieu’’. Attention à cette expression si riche dans la culture biblique et qui risque de désigner seulement l’innocente douceur d’un petit mouton. C’est d’abord le souvenir actualisé chaque Pâque du sang des agneaux immolés qui les avait sauvés de la mort et libérés du bagne d’Égypte pour la terre Promise. L’Agneau fait aussi penser au dernier ‘‘chant du Serviteur’’ quand Isaïe le voit portant le péché des multitudes (cf Is 52). Enfin il faut aussi penser à l’Agneau donné par Dieu lui-même quand Isaac demandait à son père Abraham où était l’agneau à offrir en holocauste la réponse prophétique était : ‘‘Dieu y pourvoira mon fils’’ (Genèse 228). Jean Baptiste peut donc nous inviter à conclure : ‘‘Oui j’ai vu, et je rends témoignage : c’est Lui le Fils de Dieu’’.
16 janvier 2011

 


 

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