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2ème partie – L'HISTOIRE

 

vierge_marie2L’essentiel toutefois n’était pas là. La question première posée à la conscience chrétienne était l’écho de celle posée par Jésus à ses disciples : « Pour vous, qui suis-je ? », question à laquelle chacun de nous doit répondre en vérité, quel que soit le siècle.

De 325 (Concile de Nicée) à 553 (Concile de Constantinople nº II) nos ancêtres dans la foi ont tenté leurs réponses.

A Ephèse (431) le Christ est proclamé et vrai Dieu et vrai homme. La conséquence qui concerne plus particulièrement notre travail, devient lumineuse : le fils de Dieu devenu homme est UN, Quelqu’un. Donc Marie sa mère peut être déclarée  ‘Mère de Dieu’.

 A partir de ce Ve siècle la dévotion à Marie ne cesse de croître et de se diversifier. La régulation de cette piété est mieux assurée en orient qu’en occident. Quoiqu’il en soit les lieux de culte dédiés à la Vierge (églises ; cathédrales) et les pèlerinages sont de plus en plus nombreux – mais méfions-nous de nos souvenirs souvent imprécis et même quelquefois injustes.

A partir du XIe siècle on écrit de plus en plus sur le sujet, au point d’affirmer « au sujet de Marie on n’en dira jamais assez » (« de Maria numquam satis », formule attribuée sans preuve à St Bernard). Cette inflation va nécessiter des remises en ordre pour affirmer que le culte marial doit être subordonné au culte divin : l’adoration n’est due qu’à Dieu seul.

Quant à la pensée théologique, elle est très loin d’être unifiée. Ainsi l’immaculée conception ne fait pas l’unanimité et les réticences d’Albert le Grand et de Thomas d’Aquin ne peuvent passer inaperçues.

La question de l’accès de Marie à la réalité céleste est l’objet d’un consensus général mais les modalités ne font pas l’unanimité. Et le rôle de Marie dans l’histoire de notre salut aura besoin de recherches ultérieures.

Les excès sont toujours à surveiller : un évêque emporté par sa piété mariale n’allait-il pas honorer la Sainte Vierge du titre surprenant de 4ème personne de la Trinité ? Trop, c’est trop, et au slogan médiéval de « jamais assez » la réponse polémique ne s’est pas faite attendre « en ce qui concerne Marie, c’est toujours de trop ». Les combats d’idées ne favorisent pas l’équilibre de la pensée.

Bien des catholiques seraient surpris s’ils connaissaient la pensée de Luther qui avait une grande dévotion pour la Vierge. A l’occasion des fêtes liturgiques – que nous avons en commun – le grand réformateur nous a laissé environ 80 sermons sur Marie. Par la suite nos frères protestants se sont éloignés de la pensée de leurs fondateurs pour des raisons politiques plutôt que théologiques.

Pour faire court, disons qu’à partir du XVIIe dans toutes les Églises les préoccupations d’une élite savante s’écartent de la dévotion dite populaire : un nouveau « siècle marial » (1850-1950) se prépare : Renouveau des pèlerinages, phénomène des apparitions. Le dogme de l’Immaculée Conception apparaît en 1854 comme un sommet voulu par Pie IX. Ce nouveau dogme donne au catholicisme Romain un visage plus unitaire. Mais du côté des Eglises de la Réforme, comme de l’Orthodoxie, ce dogme constitue une pierre d’achoppement supplémentaire.

Le XXe siècle continue les développements de la théologie et de la piété mariales, une vraie émulation entre ces deux mouvements. Du côté de la piété, amplification du phénomène des apparitions, mais les autorités religieuses sont plutôt réticentes. La ferveur mariale joue un grand rôle dans la pastorale.

Du côté de la liturgie et de la théologie un développement important : les congrès marials se multiplient, fortes pressions des sociétés d’études mariales. Le terme « Mariologie » apparaît pour souligner l’autonomie de ce secteur. Avec Pie XII on atteint un sommet : il définit l’Assomption de Marie comme dogme de foi : c’est ajouter une difficulté majeure pour le dialogue œcuménique.

 


 

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