Imprimer

« En communion avec des millions de chrétiens à travers le monde, prions maintenant pour l’intention que confie le Pape à l’Église ce mois-ci » :

Prions pour les prêtres, qu’à travers la sobriété et l’humilité de leur vie, ils s’engagent dans une solidarité active avec les plus pauvres.

L’appel du Pape François à porter les prêtres dans notre prière résonne fortement en cette période où leur image est parfois attaquée ou salie. Être prêtre n’est pas un titre ou un privilège, c’est d’abord un service, qui suppose une vie enracinée dans l’Évangile. Seuls ou dans nos communautés chrétiennes, prions pour que nos prêtres soient de vrais pasteurs, pénétrés de « l’odeur de leurs brebis », en particulier des plus fragiles.

Réseau Mondial de Prière du Pape

MÉDITATION

Pour approfondir l’intention de prière de ce mois, nous vous proposons un extrait d’une homélie du Pape François, datant du 17 avril 2014, jour du Jeudi Saint. 

La joie du prêtre est une joie qui a pour sœur la pauvreté
Le prêtre est pauvre de joie simplement humaine : il a renoncé à beaucoup ! Et parce qu’il est pauvre, lui qui donne tant de choses aux autres, sa joie il doit la demander au Seigneur et au peuple fidèle de Dieu. Il ne doit pas se la procurer par lui-même. (…) Le prêtre qui prétend trouver l’identité sacerdotale en la recherchant introspectivement dans sa propre intériorité ne trouve peut-être rien d’autre que des panneaux qui disent « sortie » : sors de toi-même, sors à la recherche de Dieu dans l’adoration, sors et donne à ton peuple ce qui t’a été confié, et ton peuple aura soin de te faire sentir et goûter qui tu es, comment tu t’appelles, quelle est ton identité et il te fera te réjouir avec le cent pour un que le Seigneur a promis à ses serviteurs. Si tu ne sors pas de toi-même, l’huile devient rance, et l’onction ne peut être féconde. Sortir de soi-même demande de se dépouiller de soi et comporte pauvreté.

La joie sacerdotale est une joie qui a pour sœur la fidélité.
Pas tant dans le sens que nous serions tous « immaculés » (puissions-nous l’être avec la grâce de Dieu!) parce que nous sommes pécheurs, mais plutôt dans le sens d’une fidélité toujours renouvelée à l’Unique Épouse, l’Église. Là est la clef de la fécondité. Les enfants spirituels que le Seigneur donne à chaque prêtre, ceux qu’il a baptisés, les familles qu’il a bénies et aidées à cheminer, les malades qu’il soutient, les jeunes avec qui il partage la catéchèse et la formation, les pauvres qu’il secourt… sont cette « Épouse » qu’il est heureux de traiter comme préférée et unique aimée, et de lui être toujours fidèle de façon nouvelle. C’est l’Église vivante, avec nom et prénom, dont le prêtre prend soin dans sa paroisse ou dans la mission qui lui a été confiée, c’est elle qui lui donne de la joie quand il lui est fidèle, quand il fait tout ce qu’il doit faire et laisse tout ce qu’il doit laisser pour rester au milieu de ses brebis que le Seigneur lui a confiées : « Pais mes brebis » (Jn 21, 16-17).

Equipe du Réseau Mondial de Prière du Pape – France