Sainte Bernadette Soubirous  (1844-1879). 

En 1858, dans la Grotte de Massabielle, à Lourdes, la Vierge Marie lui apparaît à dix-huit reprises. La vie de Bernadette en est transfigurée.

Bernadette SoubirousDès 1858, le souhait de Bernadette, qui a 14 ans, est de devenir religieuse. Par la suite, plusieurs propositions lui sont faites par des communautés religieuses, mais elle choisi les Sœurs de la Charité, expliquant " je vais à Nevers (la maison-mère, où on préfèrera la garder pour mieux la protéger contre les curieux), parce qu'on ne m'y a pas attirée. "

En 1863 : Mgr Forcade l'évêque de Nevers avait évoqué cela avec elle, mais n'ayant pas de dot et surtout ne sachant rien faire, elle ne voyait pas comment ce projet pouvait aboutir. L'évêque la rassure affirmant qu'il avait pu constater le matin même qu'elle était bonne à quelque chose : " A gratter des carottes ". La réflexion dure encore 3 ans, puis elle y entre en 1866, pour y devenir sœur Marie-Bernard.

Bernadette entre aussi au couvent pour se cacher. A Lourdes, les innombrables visites de pèlerins, d'autorités, de curieux, lui étaient une terrible épreuve. Même au plus fort des suffocations de ses crises d'asthme, elle disait " j'aime mieux cela que de recevoir des visites ".

Pour encore mieux passer inaperçue, Bernadette aime tirer en avant son voile de religieuse afin de se cacher. A la maitresse des novices qui lui en fait l'observation, elle répond "c'est ma petite maison".

Bernadette demande comme faveur d'être autorisée à ne pas aller au parloir, pour ne pas redevenir cette "bête curieuse" que les foules venaient voir à Lourdes.

En fait, Bernadette a eu ses rencontres et a transmis le message de Notre Dame à Lourdes : c'est fait ! elle souhaite maintenant poursuivre sa vie simplement, comme une humble religieuse.

Le problème est qu'elle n'est qualifiée pour aucun emploi à la maison-mère, (c'est bien beau les carottes, mais ça ne fait pas un emploi…). Ainsi, après sa profession religieuse, alors que toutes les autres novices, dans une cérémonie présidée par Mrg Forcade, reçoivent leur affectation dans la maison, quand vient son tour, l'évêque déclare : " Sœur Marie-Bernard : nulle part ". Après une brève discussion dans laquelle Bernadette rappelle à l'évêque leur entretien de Lourdes, prenant de la hauteur, il proclame : " Je vous donne l'emploi de la prière. "

Sa santé fragile et ses multiples séjours à l'infirmerie, puis sa longue agonie, lui feront aussi dire que Dieu l'appelait à l'emploi d'être malade.

Mais Bernadette profite aussi de chaque moment de santé pour être une bonne camarade, espiègle et prête à rire. Un jour, on l'envoie chercher de l'eau chaude à la cuisine. Ne voyant personne elle se sert, mais sœur Cécile, la cuisinière, femme "assez raide", arrive, et, lui reprochant de ne pas avoir demandé la permission, lui demande de remettre l'eau où elle l'a prise. La plaisante idée de remettre l'eau dans le robinet enchante Bernadette et désarme sœur Cécile. Une autre fois, affectée à l'infirmerie, elle fait sourire sœur Angèle dont elle soignait les yeux douloureux par une goutte de collyre qui la faisait pleurer en disant : "comment… Je vous donne une goutte et vous m'en donnez plusieurs."

Mais au milieu de cette joie badine, une vraie préoccupation sert le cœur de Bernadette : l'amour de Dieu. Tant de personnes n'aiment pas, n'aiment plus Dieu, c'est pour elle une terrible peine spirituelle. Elle est soucieuses pour son frère Jean Marie, au service militaire, à qui elle écrit : " Tu n'ignores pas que je te porte autant d'intérêt de loin que de près. (…) Je te recommande avant tout d'être bien fidèle à tes devoirs de chrétien. Je sais que les militaires ont beaucoup à souffrir, et en silence. S'ils avaient le soin de dire tous les matins ces courtes paroles à Notre Seigneur : "Mon Dieu, aujourd'hui je veux tout faire, et tout souffrir par amour pour vous", que de mérites n'acquerraient-ils pas pour l'éternité!"

Quand on lui demande en 1870 si elle ne craint pas l'arrivée des prussiens qui approchent de Nevers, elle répond : " je ne crains que les mauvais catholiques". 

Ces peines intérieures sont, selon ses propres paroles, des tortures bien plus pénibles que la douleur des maladies qui martyrisent son corps.

Dans les dernières années de sa vie, alors que la maladie la prive souvent d'assister à la messe, elle aime s'unir spirituellement à toutes les messes qui sont célébrées dans le monde. Elle meurt à 35 ans en disant : " Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi pauvre pécheresse, pauvre pécheresse ".

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Ayons soin de confier nos prières à l'intercession de Sainte Bernadette qui au moment de sa mort, chargée par sa communauté des "commissions" pour le ciel, avait répondu : " Oui, je n'oublierai personne".

 


 

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