Sainte Fleur (+ 5 octobre 1347)

sainte fleurFleur naît dans le Cantal à Maurs, en 1300. Elle est élevée dans sa famille parmi un groupe de dix-neuf enfants, frères, sœurs et cousins, dans une ambiance pieuse où elle se fait remarquer par une maturité précoce. Trois de ses sœurs seront aussi religieuses.

A quatorze ans, elle demande à entrer au couvent (dans l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem), et ses parents acceptent en disant : « Dieu l'attire à Lui, nous ne la Lui refuserons pas. ».

Mais dès son arrivée, le démon qui redoute sa ferveur, va la tenter.
Fleur est parfois tellement submergée par les tentations, qu'elle ne sait que faire. Dans de tels moments, elle fait son signe de croix et s'enfuit, courant dans tous le monastère, en larmes, les yeux et les mains levés au Ciel, soupirant et suppliant le Bon Dieu de lui faire miséricorde.
Peu à peu, pendant que les sœurs la traitent de folle, elle discerne les stratégie et les tactiques du démon, apprenant finalement à les contrer.
Après des consolations célestes, un ange lui apparait et lui remet un glaive, symbole de sa puissance contre le diable, qu'elle pouvait à présent chasser de son cœur et de celui des autres, et en effet nul ne venait à elle sans repartir délivré et consolé.

Fleur a également des visions de ce qui se passe au Ciel; l'une des plus connues est une grande fête à laquelle elle assiste dans le Ciel. S'interrogeant sur la raison de cette fête, elle apprend que c'est à l'occasion de la conversion d'un certain Guillaume, pécheur trop fameux, qui est en train de se confesser à son cousin Aymeric Fayzela, moine de Figeac. Dieu lui donne aussi de voir la place qu'elle aurait un jour au Ciel.

La sagesse de ses conseils et la réputation de sa sainteté lui valent les éloges de nombreux admirateurs qui viennent la complimenter. Elle, de son coté, reste silencieuse, ne voulant ni les encourager ni les décevoir, mais rendant intérieurement grâce de voir tant d'âmes revenir à Dieu.

Sa joie d'être aimée de Dieu lui donne un tel bonheur qu’elle a un grand désir de le rejoindre, spécialement à la messe à laquelle elle assiste chaque jour, même si elle ne peut communier que le dimanche. Jésus est Lui aussi tellement heureux de pouvoir se reposer dans l'âme de Fleur qu'un jour, Il envoie un ange avec un tiers de la grande hostie qui servait au prêtre qui célébrait la messe à 3 lieues de là, au grand étonnement de ce prêtre qui ne retrouva la paix que lorsqu'elle lui eut raconté le miracle.

Fleur rayonne tant de cette joie et de cette paix qu'elle la transmet aux malades de l'hôpital dont elle guérie bien souvent les cœurs blessés.

Tout cette vie passée à désirer ardemment le Ciel obtient enfin l'objet de son désir en 1347. Son corps est déposé à Figeac, où de nombreux miracles sont obtenus par son intercession.

Le démon, furieux de la sainteté de cette vie trouva plusieurs siècles plus tard des suppôts parmi les révolutionnaires qui allèrent brûler ses reliques.

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A la suite de sainte Fleur, comprenons que chaque confession est une joie pour le Ciel de voir un pécheur revenir à Dieu, et que chaque communion est une joie pour Jésus de venir dans nos âmes en état de grâce

 


 

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Messe en français tous les dimanches à 11h15.

Lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi: messe à 18h30.

Les confessions sont proposées chaque jour après la messe sur demande.


L'église se trouve au croisement de Rua das Portas de Santo Antão et Beco São Luís da Pena, près de la salle de spectacle "le Coliseu", Metro, Bus et Parking auto : Restauradores. L'accès au rectorat se fait sur le côté de l'église.

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