saint Martin 1er

Saint Martin Ier, Pape (74ème) et martyr (+ 655)

Martin nait en Ombrie, à Todi, d'une famille noble. Ordonné prêtre, il se fait remarquer dans l'Église de Rome par son intelligence et sa piété, ce qui lui vaut d'être nommé apocrisiaire (légat) du pape Théodore Ier à Constantinople.

C'est une période troublée durant laquelle, pour fédérer des églises dissidentes, l'empereur Byzantin fait de l'hérésie monothélite la doctrine officielle du patriarcat de Constantinople. (doctrine qui ne reconnait au Christ qu'une seule volonté divine). Le Pape Jean IV, à Rome, condamne cette démarche, puis devant l'inefficacité de cette condamnation, son successeur le Pape Théodore excommunie le patriarche de Constantinople Paul II. Pour calmer le jeu, l'empereur Constans II, sans renier formellement le monothélisme qui sert ses intérêts, décide de mettre l'affaire de coté, et interdit aux évêques et aux théologiens de discuter de ce sujet, sous peine du fouet et du bannissement.

Quelques mois plus tard, Théodore meurt, et Martin est élu Pape en 649, pour la plus grande joie de la chrétienté qui admirait sa piété envers Dieu et sa charité envers les malheureux. Connaissant la fourberie de l'empereur Constans II, Martin se fait sacrer sans lui demander la ratification impériale, comme c'était pourtant la règle, et refusant la situation théologique approximative, convoque un concile au Latran afin de condamner officiellement l'hérésie. Furieux, Constans II envoie des assassins à Rome pour liquider le Pape, mais sa tentative échoue.

Il donne alors l'ordre à son représentant en Italie, l'exarque de Ravenne, de faire arrêter le Pape, mais devant l'opposition des populations locales, l'exarque refuse, fait sécession, se proclame empereur et chasse les fonctionnaires fidèles à Constans.

Après la mort de l'exarque, Constans, obstiné, nomme un vétéran avec les mêmes ordres, et c'est finalement le 17 juin 653 que des hommes en armes entrent dans la basilique du Latran, s'emparent de Martin et le conduisent à Constantinople afin de le faire juger.

Les consignes de ne pas ménager le Pape durant le voyage, qui dure 3 mois, vont être scrupuleusement respectées : interdiction de débarquer aux escales, interdiction de se laver et confiscation des provisions. Martin, déjà malade de la goutte, racontera à propos de ce trajet en bateau : " J'y suis depuis quarante jours et l'on ne m'a pas donné de l'eau pour me laver. Je grelotte de froid, je suis épuisé par la dysenterie, je vomis la nourriture que je dois manger."

A Constantinople, il est débarqué sur un grabat et conduit en prison, accompagné sur le trajet par une foule ameutée qui l'insulte. Gardé au secret durant 93 jours, il doit ensuite subir un simulacre de jugement, le 20 décembre, en présence de Constans et de sénateurs. Transi de froid et pouvant à peine parler, on amène devant lui une vingtaine de faux témoins, et voyant qu’on va les faire jurer sur les Évangiles, Martin s'écrie : « Au nom de Dieu, dispensez-les d’un serment sacrilège ; qu’ils disent ce qu’ils voudront. Et vous, magistrats, faites votre œuvre ».

Puis, refusant de répondre aux accusations, il dit simplement : « Je suis accusé pour avoir défendu la Foi ; mais, au jour du Jugement, je rendrai témoignage contre vous, au sujet de cette Foi. Achevez votre mission ; Dieu sait que vous me procurez une belle récompense ».

Il est alors condamné à mort, un soldat vient le dépouiller en déchirant ses ornements pontificaux, puis chargé de fers, il est traîné à travers les rues de la ville. Cependant, le patriarche Paul II, malade et redoutant le jugement divin, obtient que la sentence soit commuée en exil. Après 85 jours de captivité supplémentaires, durant lesquels il pourra écrire un mémoire à ses fidèles, (où il affirme qu'il ne regrette en rien d'avoir combattu pour la Vraie Foi, et encourage son successeur et tous les chrétiens à ne se permettre « aucune déviation, aucun abandon, même pas sur le plus petit point » à l'égard de la doctrine traditionnelle de l'Église), Martin dit adieu aux membres du clergé qui l’ont suivi, et part en exil à Chersonèse, (Crimée). Après de longs mois de souffrances et de privations, armé d'une parfaite et sublime confiance en Dieu, Il meurt le 13 avril 655.  L’Église l’honore comme le dernier Pape martyr.

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Demandons au Bon Dieu de nous donner de saints Papes qui défendent la Vraie Foi sans « aucune déviation, aucun abandon, même pas sur le plus petit point » à l'égard de la doctrine de l'Église.

 


 

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