Introduction

En empruntant la rua das Portas de Santo Antâo qui traverse le quartier vivant et pittoresque du Rossio, on peut contempler - au n° 34 - la façade harmonieuse dans sa sobriété de l'église St. Louis des Français qui se dresse dans un environnement de boutiques et de commerces populaires.

Dû à la piété des premiers marchands français, établis au Portugal dès le 15ème siècle, cet édifice fait encore partie intégrante de notre patrimoine national.

Sa dimension spirituelle, ses fonctions sociales, hospitalières et charitables étaient, à l'époque, considérables. La vie de la communauté des Français de Lisbonne - appelée alors la "nation" - s'organisait en ces lieux.

De nos jours, seuls ceux qui entretiennent une pratique cultuelle en trouvent encore le chemin. Ce patrimoine n'est plus, comme autrefois, soutenu par l'ensemble des Français et s'enfonce dans une indifférence quasi générale.

Il se dégrade, n'étant ni entretenu convenablement, faute de moyens financiers suffisants, ni utilisé dans son ensemble.

En effet, à part l'église proprement dite, fréquentée le temps des offices, le reste des bâtiments, qui se développe sur plusieurs niveaux au numéro 84 de la même rue et comporte une cour intérieure de proportion agréable, est dans un état de délabrement affligeant.

Or, ces biens, héritage d'un passé lointain, pourraient, si toutefois des motivations suffisantes se faisaient jour, être reconvertis, adaptés aux besoins actuels des Français de Lisbonne. Dans cette perspective, ce patrimoine devrait leur permettre :

- de favoriser les contacts entre personnes trop souvent séparées par l'âge, les activités professionnelles ou les situations sociales ;

- de créer des synergies entre activités socio-culturelles, commerciales et spirituelles ;

- d'offrir un lieu de rencontre entre Français et Portugais ;

- de disposer d'installations pratiques pour des besoins spécifiques des divers groupements et associations françaises ;

- d'entretenir et mettre en valeur cet ensemble architectural, situé au coeur de la ville.

Aussi, est-ce dans l'espoir d'éveiller et de nourrir les motivations nécessaires parmi les Français établis à Lisbonne que cette chronique, écrite il y a près de deux siècles par un inconnu - probablement Secrétaire ou Conseiller à la Légation Française au Portugal - est publiée maintenant.

Ce manuscrit, calligraphié avec élégance sur un parchemin jauni par les effets du temps, a été retrouvé récemment dans les archives de Saint Louis.

Pour conclure, nous reprendrons ici le dernier paragraphe du rapport que M. de LESSEPS, Chargé d'Affaires et Consul Général de France à Lisbonne, a adressé, le 18 avril 1818, au Ministre des Affaires Etrangères sur l'établissementde St. Louis car l'espoir qu'il exprimait alors reste encore à accomplir :

*(Citation) :"J'espère recevoir bientôt la décision de Son Excellence sur le rapport que j'ai l'honneur de lui présenter. Mon devoir autant que mes sentiments personnels ne font vivement désirer de voir rendre à un état de stabilité et de conservation un établissement aussi utile qu'honorable pour l'humanité et pour la France".

" Lisbonne, le 18 avril 1818."

Lisbonne, le 7 février 1985

(6.S.)

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Texte du manuscrit du 19ème siècle

L'établissement de Saint-Louis des Français à Lisbonne remonte au XVème siècle. Il est difficile de préciser la date exacte de sa fondation. Elle a dû avoir lieu au temps d'Édouard, contemporain de notre Charles VII, et se constituer définitivement sous le règne d'Alphonse V dit l'Africain (1438 – 1481). C'était l'époque où le Portugal méditait les grandes expéditions qui devaient lui acquérir gloire et richesses. La politique des princes d'alors amenait à accueillir avec une grande faveur les étrangers qui venaient à la fois apporter dans leurs États les éléments de la prospérité commerciale et combler les lacunes que la navigation et les établissements d'outre-mer laissaient dans la population indigène.

Les marchands allemands paraissent avoir été les premiers à organiser un corps de nation sur le sol portugais. Ils jetèrent les bases d'une association dont l'objet était de prendre soin de ceux de leurs compatriotes qui tombaient dans la misère, des vieillards et des malades. Chaque maison contribuait à cette bonne œuvre dans la proportion de ses bénéfices commerciaux, calculé sur la quantité des marchandises qu'elle importait.

Les français n'avaient pas tardé à être informés des avantages concédés par le gouvernement portugais à l'Association des marchands allemands. Selon la tradition, ce sont les chaudronniers bretons qui, les premiers ont conçu la pensée d'organiser une société semblable et réclamer les mêmes faveurs. Édouard accueillit ces nouveaux colons qui demandaient à former dans ses États un établissement durable.

Après avoir posé les bases de leur « factorerie », les français obtinrent du roi Édouard la concession d'une chapelle de l'église paroissiale de Saint-Julien, pour en faire le siège de la confrérie de religieuse. Cette chapelle formait un petit temple ayant une sacristie et des portes particulières et constituait une sorte d'établissement à part.

Le premier acte des français fut de placer la chapelle sous l'invocation de Saint-Louis, Roi de France. Depuis lors, l'association n'a pas cessé d'exister sous ce nom; mais les vicissitudes de la politique, les dégradations firent passer dans plusieurs localités le siège de la confrérie de Saint-Louis. On sait, traditionnellement , qu'il a été successivement placé dans l'ermitage de Notre-Dame de la Victoire et dans l'église de Sainte-Catherine où il existe encore une chapelle Saint-Louis.

En 1521, la Confrérie de Saint-Louis perdit sa chapelle, des biens et des archives dans l'incendie de l'église paroissiale de Saint-Julien. Jean III permit aux Français de s'établir momentanément dans l'ermitage de Notre-Dame de l'Olivier, mais en 1557, un nouvel incendie les chassa de cette retraite.

Par lettres patentes, le roi Dom Sébastien touché de compassion, donna à la corporation une autorisation de percevoir sur chaque vaisseau français qui entrait à Lisbonne, un droit de 400 reis pour subvenir à ses dépenses et à l'entretien de l'église.

Comme la confrérie n'avait plus d'église, elle s'adressa à la corporation des libraires et relieurs portugais administrateurs de Sainte-Catherine du Mont Sinaï. Elle obtint, au moyen de certains arrangements financiers, le droit de bâtir et d'entretenir, dans l'aile orientale de cette église, une chapelle sous l'invocation de Saint-Louis. L'année suivante, en 1559, un tremblement de terre ayant fait s'écrouler la toiture de l'église, une contestation s'éleva entre les Français et les Portugais pour le règlement de la part de dommage. Promettant son appui, le Marquis de Cébès, Ambassadeur de France, suggéra à ses compatriotes de prendre une totale indépendance, de fixer le siège inamovible de leur confrérie et de rédiger des règlements.

La Confrérie fit l'acquisition d'un petit terrain et de quelques masures au lieu-dit Mata-porcos situé en dehors des remparts près de la porte Saint-Antoine. Les travaux de construction commencèrent en 1569. Le 25 aoôut 1572 on y dit la messe pour la première fois.

En 1577, la Confrérie de Saint-Louis rédigea des statuts sous le titre de Compromis.

L'administration fut confiée à sept officiers, élus chaque année, à la majorité des voix, dans une assemblée générale de la Confrérie, savoir:

un juge: c'était lui qui convoquait les assemblées et y présidait; qui proposait les affaires concernant le Factorerie. C'était enfin sur ses mandants que les aumônes étaient payées

un secrétaire chargé de tenir les registres des délibérations de la Confrérie

un trésorier pour les recettes et les dépenses

un procureur pour les affaires contentieuses

trois majordomes ayant la direction et inspection du culte et du service de l'église

il y avait en outre six députés

À cette époque, l'église n'avait point de parvis et se trouvait masquée par la maison d'un Portugais, homme pieux et charitable, Marcos Heitor, chef des cuisines du Roi Dom Sébastien. Il voyait avec intérêt grandir sous ses yeux la Confrérie de Saint-Louis. En témoignage de sa dévotion et de sa générosité, il fit abattre sa maison, sauf le rez-de-chaussée, afin de démasques la façade de l'église. Il voulut plus tard que les basses constructions servissent à faire six boutiques dont il donna la propriété à Saint-Louis, sous la double condition de faire célébrer, une fois par semaine, à perpétuité, une messe basse pour son âme et celle de sa femme, de ses enfants et descendants. Il exigea également qu'une plaque fut placée en un lieu apparent de la sacristie, sur une table de marbre, pour perpétuer le souvenir de cette donation. De part et d'autre, les conditions furent loyalement exécutées.

Les six boutiques placés sous la terrasse qui conduit au parvis constituaient la plus solide tranche des revenus de cet établissement.

En 1585, le Sénat de Lisbonne fit à la Confrérie remise du cens dont les boutiques de Marcos Heitor étaient frappés.

Vers les premières année du siècle suivant, l'association de Saint-Louis reçut une nouvelle dotation. Un navigateur portugais, Antoine Manhonet ou Magnonet, qui faisait habituellement les voyages du Brésil, fonda une chapelle dans l'église de Saint-Louis des Français, en l'honneur de notre-Dame du Bon Port (A Nossa Senhora do Porto Seguro) voulant que chaque jour il y fut dit une messe à perpétuité. A cet effet, il céda à la Confrérie la propriété d'une belle maison situé rua dos Armasens, quartier de Pedras negras à Lisbonne.

Ce fut là pendant 150 ans une forte branche des revenus de Saint-Louis. Cette propriété fut détruite par le grand tremblement de terre de 1755. Depuis lors, la Confrérie n'a plus rien retiré de ce capital et la rente s'éteignit avec la destruction de la maison. Cette perte fut d'autant plus dure que la chapelle de Nossa Senhora de Porto Seguro avait acquis une certaine célébrité et que plusieurs papes lui avaient accordé des témoignages de bienveillance. En 1641, Urbain VIII et Innocent XII en 1696, lui accordèrent le privilège d'indulgences plénières. Le droit d'être enseveli était une faveur spéciale que les Français achetaient à la Confrérie.

Aujourd'hui l'église possède encore, non pas une chapelle, mais un autel sous le vocable de Nossa Senhora do Porto Seguro.

L'année 1612 est signalée dans les fastes de Saint-Louis par un bref du pape Paul V qui accorde des indulgences à perpétuité à l'église et à la Confrérie.

En 1644, le Roi Dom Juan IV renouvelle par un édit les privilèges de la Confrérie de Saint-Louis. Ils consistent principalement en une exemption complète des impôts de monopole, prêt, taille et autres tributs, exemption de service militaire, de logement de troupes, de tutelles.

Les besoins financiers de la Confrérie devenaient d'autant plus grands que l'association prenait de plus en plus de développement, que les circonstances extérieures changeaient avec le temps, et enfin que la valeur de l'argent diminuait de plus en plus.

En 1681, on vit les Confrères de Saint-Louis faire venir de France un chapelain de leur nation.

La discorde s'étant installée parmi les Français, Louis XIV rendit un arrêt le 16 avril 1684 pour donner au Consul de France, entre autres droits celui de présider à toutes les assemblées de la Confrérie. Par ce même acte, il autorisa une nouvelle perception de deux vingtaines par tonneau. Un nouvel arrêt régla l'emploi des impositions et des revenus affectés à l'entretien de Saint-Louis. La Confrérie prend vers cette époque le titre de Nation Française.

Entre 1720 et 1755, l'Église Saint-Louis des Français bénéficie de nombreux dons et fondations de messes avec les rentes qui y sont jointes.

Le 1er Novembre 1755 vit s'anéantir en quelques instants, sous la double action du tremblement de terre et de l'incendie, ce vénérable sanctuaire qui avait enrichi depuis trois siècles, le patriotisme des marchands français, la dévotion des Portugais et la munificence des souverains de l'un et l'autre royaume. Le comte de Baschi, ambassadeur de Louis XV à la cour de Lisbonne et le Sr Grénier, Consul général de France réunirent leurs efforts pour obtenir de la cour de Versailles quelques soulagements aux désastres de la Factorerie.

En 1756, la Nation se réunit afin de délibérer sur les mesures à prendre pour la réédification de l'église mais il fallait se procurer les fonds. On ne pouvait pas compter sur les secours de la Couronne, la France étant engagée dans la guerre de Sept Ans. Les armées du Roi triomphaient en Méditerranée. Le maréchal de Richelieu enlevait Minorque aux Anglais. Le roi du Portugal observait une prudente neutralité ce qui donnait confiance aux négociants français. La factorerie s'assembla et décida des différentes manières d'acquérir des fonds pour relever l'église de Saint-Louis, comme la cotisation payée par chaque Français durant la guerre de 120 reis par chaque balle, ballot et caisse de marchandises qu'il recevait.

Ces bonnes résolutions n'eurent pas le résultat que les Français en attendaient. La guerre vint malheureusement déjouer tous les calculs. En1760, le Portugal prit parti pour l'Angleterre contre la France. À la première menace du marquis de Pombal, premier ministre du roi Joseph 1er, dans sa majorité, la nation française avait sacrifié sa condition de Français et avait accepté une naturalisation forcée. Mais l'église Saint-Louis n'avait été ni confisquée, ni séquestrée comme certains magistrats l'avaient suggéré et la confrérie avait continué à s'assembler et à fonctionner.

Au retour de la paix, Louis XV abolit tous les droits attribués tant à la nation française qu'à l'église de Saint-Louis. Il réglait par ordonnance le corps de la Nation et statuait sur la possession, la régie et l'administration de l'église et de la Confrérie nationales. Cette ordonnance avait été sollicitée par le chevalier de Saint-Priest, ministre plénipotentiaire du Roi près de la Cour du Portugal.

Le chevalier de Saint-Priest avait entrepris avec ardeur la restauration de l'église de Saint-Louis. Les soins qu'il donna à cette œuvre pendant toute la durée de sa mission, voire même après, lui acquirent le titre de bienfaiteur de Saint-Louis. Son portrait fut solennellement inauguré par le corps des négociants français, dans la salle du Conseil. Il fut bien aidé par l'abbé Garnier, princial chapelain et aumônier de Saint-Louis depuis 1750. L'abbé Garnier, docteur en théologie, était aussi savant que pieux. Il voua son existence à la prospérité de son église, et s'appliqua sans relâche à seconder les intentions du chevalier de Saint-Priest.

Le 2 octobre 1768, on procéda à la pose de la pierre de fondation. L'église et les bâtiments furent reconstruits avec simplicité.; le maître-autel, dessiné sur le plan du grand autel de Saint-Roch à Paris et les deux petits autels latéraux, placés sous l'invocation de Notre-Dame de Porto Seguro et Saint-Yves furent exécutés à Gênes en marbre blanc de Carrare par le sieur Bioccardi, célèbre sculpteur génois.Ils furent terminés et envoyés à Lisbonne en 1768.

À cette époque, le chevalier de Saint-Priest avait quitté Lisbonne, mais ses projets furent continués avec zèle par l'abbé Garnier, sous la direction de monsieur de Sémonin, consul général chargé des affaires du Roi, et plus tard sous les yeux du marquis de Clermont-d'Ambroise, miinstre plénipotentiaire. Aux anciens bâtiments qui dépendaient de Saint-Louis, on ajouta un hôpital propre à recevoir cinquante malades, et les fondations pieuses furent rétablies autant que la chose était possible.

Plus on avançait vers la fin du XVIIIème siècle, et plus les temps devenaient difficiles. La décadence progressive du commerce français d'importation ne nuisit pas d'une manière sensible à l'établissement de Saint-Louis tant que dura l'organisation établie par le chevalier de Saint-Priest.

En 1792, le droit de Saint-Louis cessa d'être perçu; les règlements du chevalier de Saint-Louis furent abrogés et l'établissement n'eut plus pour subsister que les cotisations des membres de l'association.

Durant la révolution française, les agents politiques et commerciaux de la République française proposèrent le rétablissement de l'ancien droit pour fournir aux dépenses et à l'entretien de l'église et de l'hôpital,mais cette proposition n'eut pas de suite.

Le 26 avril 1802, le général Lannes, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la République, prit solennellement possession de Saint-Louis et y fit chanter le Te-Deum. Puis la préoccupation qu'inspirait l'importance des évènements politiques la fit tomber dans l'oubli. Elle fut par la suite séquestrée par le Gouvernement territorial, au commencement de l'année 1808.

A la seconde Restauration, la France obtient la levée du séquestre et la restitution de cette propriété nationale. Ce fut le 11 mars 1816 que la remise officielle de l'église et de ses dépendances fut faite à monsieur de Lesseps, consul général de France. Cet agent reçut en même temps une somme de 900 000 ries (5 000 francs) provenant des économies opérées par l'administration des séquestres.

Monsieur de Lesseps voulant rendre Saint-Louis à sa première destination en obtint l'autorisation et reçut l'invitation de nommer provisoirement un chapelain, bien qu'il y eût plus de difficulté depuis l'abolition des Factoreries étrangères en Portugal.

Le 10 novembre 1824, le Roi du Portugal, Jean VI, voulant donner un témoignage public de sa vénération pour la mémoire de Louis XVIII, vint assister à la cérémonie funèbre que le baron Hyde de Neuville faisait célébrer à Saint-Louis pour le repos de l'âme du Roi de France.

Quand éclatèrent les mouvements révolutionnaires fomentés par l'Infant Dom Miguel, le chapelain provisoire de Saint-Louis, abbé de Seixas Vsconcellos, fut arrêté dans sa maison attenante à l'établissement national, et conduit à la prison d'Aljube. L'Ambassadeur de France chargea le Consul de constater officiellement l'enlèvement de l'abbé qui fut rendu à la liberté après quatre jours de détention.

Le nouveau chapelain, monsieur de Saint Anne Negrao, fut également jeté en prison en 1831, sous le prince Dom Miguel, et n'en sortit qu'à la suite de sa capitulation imposée par l'Amiral Roussin.

Durant tout ce XIXème siècle, agité en Europe et au Portugal, l'établissement de Saint-Louis déclinait de plus en plus. Tout espor de le relever semblait perdu. Il y eut un sursaut d'utilité lorsque l'épidémie du choléra toucha Lisbonne en 1832. Des lits furent établis dans l'hôpital. Après la cessation de la maladie, l'établissement de Saint-Louis rentra dans l'oubli.

Cependant les Français établis à Lisbonne déploraient la ruine et l'abandon du siège de leur nationalité, siège qui leur permettait de resserrer les liens et de faire revivre les vieilles coutumes. Le baron de Bois le Compte, ministre du Roi en Portugal, prépara cette impulsion que la naisssance du Comte de Paris consacra. Il fut décidé que la Légation et le Corps des Négociants français feraient célébrer un Te Deum dans l'église nationale de Saint-Louis le 11 septembre 1838.

La Factorerie avait, en cette circonstance, exprimé formellement son désir de voir restaurer le siège de la nationalité française, et ce vœu bien accueilli par Louis-Philippe. Lorsqu'il envoya, en novembre 1838, le général comte Durosnel pour le représenter comme parrain au baptême de l'Infant, il le chargea de remettre la somme de 5000 francs destinés aux réparations les plus urgentes de l'église Saint-Louis.

Monsieur His, (chargé d'affaires) fit aussitôt commencer les réparations d'urgence qu'exigeait la conservation de Saint-Louis, et à partir de cette époque, la restauration de ce vénérable établissement de notre nationalité fut un un fait irrévocablement arrêté. La Légation du Roi avait atteint le but de ses efforts ; elle avait préparé l'impulsion, déterminé le voeu exprimé par les Français, saisi toutes les occasions que la providence avait fait naitre et obtenu, en faveur de son oeuvre, le patronage de l'auguste héritier de ces mêmes Rois qui avaient élevé à un si haut degré la prospérité de St Louis.

En 1859, l'église fut confiée aux Pères Lazaristes.

 

 


 

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Messe en français tous les dimanches à 11h15.

Lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi: messe à 18h30.

Les confessions sont proposées chaque jour après la messe sur demande.


L'église se trouve au croisement de Rua das Portas de Santo Antão et Beco São Luís da Pena, près de la salle de spectacle "le Coliseu", Metro, Bus et Parking auto : Restauradores. L'accès au rectorat se fait sur le côté de l'église.

Père Hubert de Balorre

Recteur: Père Hubert de Balorre

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Église Saint-louis des Français, Beco São Luis da Pena, 34, 1150-336 Lisboa ou par email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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