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SAINT-LOUIS des FRANÇAIS - LISBONNE

Dernière minute

Lundi 21 avril 2025 Messe à 18h30 pour le souverain Pontife
 

Évangile du jour

  • Acclamation : (Ps 117, 24)

    Alléluia. Alléluia.
    Voici le jour que fit le Seigneur,
    qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
    Alléluia.

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    Marie Madeleine se tenait près du tombeau,
    au-dehors, tout en pleurs.
    Et en pleurant,
    elle se pencha vers le tombeau.
    Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc,
    assis l’un à la tête et l’autre aux pieds,
    à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
    Ils lui demandent :
    « Femme, pourquoi pleures-tu ? »
    Elle leur répond :
    « On a enlevé mon Seigneur,
    et je ne sais pas où on l’a déposé. »
    Ayant dit cela, elle se retourna ;
    elle aperçoit Jésus qui se tenait là,
    mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
    Jésus lui dit :
    « Femme, pourquoi pleures-tu ?
    Qui cherches-tu ? »
    Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :
    « Si c’est toi qui l’as emporté,
    dis-moi où tu l’as déposé,
    et moi, j’irai le prendre. »
    Jésus lui dit alors :
    « Marie ! »
    S’étant retournée, elle lui dit en hébreu :
    « Rabbouni ! »,
    c’est-à-dire : Maître.
    Jésus reprend :
    « Ne me retiens pas,
    car je ne suis pas encore monté vers le Père.
    Va trouver mes frères pour leur dire
    que je monte vers mon Père et votre Père,
    vers mon Dieu et votre Dieu. »
    Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples :
    « J’ai vu le Seigneur ! »,
    et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Dans ces trois lectures je vois qu’il y a quelque chose de commun: c’est le mouvement.

Dans la première lecture le mouvement sur le chemin; dans la deuxième lecture, le mouvement dans l’édification de l’Église; dans la troisième, dans l’Évangile, le mouvement dans la confession. Marcher, édifier, confesser.

Marcher. « Maison de Jacob, allons, marchons à la lumière du Seigneur » (Is 2, 5). C’est la première chose que Dieu a dite à Abraham: Marche en ma présence et sois irrépréhensible. Marcher: notre vie est une marche et quand nous nous arrêtons, cela ne va plus. Marcher toujours, en présence du Seigneur, à la lumière du Seigneur, cherchant à vivre avec cette irréprochabilité que Dieu demandait à Abraham, dans sa promesse.

Édifier. Édifier l’Église. On parle de pierres: les pierres ont une consistance; mais des pierres vivantes, des pierres ointes par l’Esprit Saint. Édifier l’Église, l’Épouse du Christ, sur cette pierre angulaire qui est le Seigneur lui-même. Voici un autre mouvement de notre vie: édifier.

Troisièmement, confesser. Nous pouvons marcher comme nous voulons, nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus-Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais non l’Église, Épouse du Seigneur. Quand on ne marche pas, on s’arrête. Quand on n’édifie pas sur les pierres qu’est ce qui arrive? Il arrive ce qui arrive aux enfants sur la plage quand ils font des châteaux de sable, tout s’écroule, c’est sans consistance. Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, me vient la phrase de Léon Bloy: « Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable ». Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.

Marcher, édifier-construire, confesser. Mais la chose n’est pas si facile, parce que dans le fait de marcher, de construire, de confesser, bien des fois il y a des secousses, il y a des mouvements qui ne sont pas exactement des mouvements de la marche: ce sont des mouvements qui nous tirent en arrière.

Cet Évangile poursuit avec une situation spéciale. Le même Pierre qui a confessé Jésus-Christ lui dit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Je te suis, mais ne parlons pas de Croix. Cela n’a rien à voir. Je te suis avec d’autres possibilités, sans la Croix; Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix et quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur: nous sommes mondains, nous sommes des Évêques, des Prêtres, des Cardinaux, des Papes, mais pas des disciples du Seigneur.

Je voudrais que tous, après ces jours de grâce, nous ayons le courage, vraiment le courage, de marcher en présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur; d’édifier l’Église sur le sang du Seigneur, qui est versé sur la Croix; et de confesser l’unique gloire: le Christ crucifié. Et ainsi l’Église ira de l’avant.

Je souhaite à nous tous que l’Esprit Saint, par la prière de la Vierge, notre Mère, nous accorde cette grâce: marcher, édifier, confesser Jésus-Christ crucifié. Qu’il en soit ainsi!

 

 


 

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Messe en français tous les dimanches à 11h15.

Lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi: messe à 18h30.

Les confessions sont proposées chaque jour après la messe sur demande.


L'église se trouve au croisement de Rua das Portas de Santo Antão et Beco São Luís da Pena, près de la salle de spectacle "le Coliseu", Metro, Bus et Parking auto : Restauradores. L'accès au rectorat se fait sur le côté de l'église.

Père Hubert de Balorre

Recteur: Père Hubert de Balorre

  +351 915 234 730

 


Église Saint-louis des Français, Beco São Luis da Pena, 34, 1150-336 Lisboa ou par email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  +351 213 425 821