Bienvenue sur le site de la communauté catholique francophone de Lisbonne

 

 

 

 

 

 

 

SAINT-LOUIS des FRANÇAIS - LISBONNE

Dernière minute

Horaires de la semaine sainte:

  • Dimanche des Rameaux 24 mars:  Messe Unique à 10h 15  (bénédiction des Rameaux à St-Louis puis procession jusqu’à l’église St-Dominique) 
  • Jeudi Saint 28 mars  : Messe de la sainte Cène à 20h 15
  • Vendredi Saint 29 mars - Chemin de croix à 10h 30
  • Vendredi Saint 29 mars - Office de la Passion à 15h 00
  • Vigile Pascale 30 mars : Messe à 21h 
  • Dimanche de Pâques 31 mars  : Messe à 11h 15

Évangile du jour

  • Acclamation : (cf. Ph 2, 8-9)

    Le Christ s’est anéanti,
    prenant la condition de serviteur.

    Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
    jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
    C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
    il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
    Le Christ s’est anéanti,
    prenant la condition de serviteur.

    La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean

    Indications pour la lecture dialoguée : les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
    X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.

     

    L. En ce temps-là,
    après le repas,
    Jésus sortit avec ses disciples
    et traversa le torrent du Cédron ;
    il y avait là un jardin,
    dans lequel il entra avec ses disciples.
    Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi,
    car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
    Judas, avec un détachement de soldats
    ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens,
    arrive à cet endroit.
    Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
    Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver,
    s’avança et leur dit :
    X « Qui cherchez-vous? »
    L. Ils lui répondirent :
    F. « Jésus le Nazaréen. »
    L. Il leur dit :
    X « C’est moi, je le suis. »
    L. Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
    Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis »,
    ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
    Il leur demanda de nouveau :
    X « Qui cherchez-vous? »
    L. Ils dirent :
    F. « Jésus le Nazaréen. »
    L. Jésus répondit :
    X « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis.
    Si c’est bien moi que vous cherchez,
    ceux-là, laissez-les partir. »

    L. Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite :
    « Je n’ai perdu aucun
    de ceux que tu m’as donnés. »
    Or Simon-Pierre
    avait une épée ; il la tira,
    frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.
    Le nom de ce serviteur était Malcus.
    Jésus dit à Pierre :
    X « Remets ton épée au fourreau.
    La coupe que m’a donnée le Père,
    vais-je refuser de la boire ? »

    L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs
    se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
    Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père
    de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là.
    Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil :
    « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »

    Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus.
    Comme ce disciple était connu du grand prêtre,
    il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.
    Pierre se tenait près de la porte, dehors.
    Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre –
    sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte,
    et fit entrer Pierre.
    Cette jeune servante dit alors à Pierre :
    A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
    L. Il répondit :
    D. « Non, je ne le suis pas ! »
    L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ;
    comme il faisait froid,
    ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer.
    Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
    Le grand prêtre interrogea Jésus
    sur ses disciples et sur son enseignement.
    Jésus lui répondit :
    X « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement.
    J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple,
    là où tous les Juifs se réunissent,
    et je n’ai jamais parlé en cachette.
    Pourquoi m’interroges-tu ?
    Ce que je leur ai dit, demande-le
    à ceux qui m’ont entendu.
    Eux savent ce que j’ai dit. »

    L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus,
    lui donna une gifle en disant :
    A. « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
    L. Jésus lui répliqua :
    X « Si j’ai mal parlé,
    montre ce que j’ai dit de mal.
    Mais si j’ai bien parlé,
    pourquoi me frappes-tu ? »

    L. Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.

    Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
    On lui dit :
    A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
    L. Pierre le nia et dit :
    D. « Non, je ne le suis pas ! »
    L. Un des serviteurs du grand prêtre,
    parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille,
    insista :
    A. « Est-ce
    que moi, je ne t’ai pas vu
    dans le jardin avec lui ? »
    L. Encore une fois, Pierre le nia.
    Et aussitôt un coq chanta.

    Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire.
    C’était le matin.
    Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire,
    pour éviter une souillure
    et pouvoir manger l’agneau pascal.
    Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
    A. « Quelle accusation portez-vous
    contre cet homme ? »
    L. Ils lui répondirent :
    F. « S’il n’était pas un malfaiteur,
    nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
    L. Pilate leur dit :
    A. « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le
    suivant votre loi. »
    L. Les Juifs lui dirent :
    F. « Nous n’avons pas le droit
    de mettre quelqu’un à mort. »
    L. Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite
    pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
    Alors Pilate rentra dans le Prétoire ;
    il appela Jésus et lui dit :
    A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
    L. Jésus lui demanda :
    X « Dis-tu cela de toi-même,
    Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »

    L. Pilate répondit :
    A. « Est-ce que je suis juif, moi ?
    Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi :
    qu’as-tu donc fait ? »
    L. Jésus déclara :
    X « Ma royauté n’est pas de ce monde ;
    si ma royauté était de ce monde,
    j’aurais des gardes qui se seraient battus
    pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
    En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »

    L. Pilate lui dit :
    A. « Alors, tu es roi ? »
    L. Jésus répondit :
    X « C’est toi-même
    qui dis que je suis roi.
    Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
    rendre témoignage à la vérité.
    Quiconque appartient à la vérité
    écoute ma voix. »

    L. Pilate lui dit :
    A. « Qu’est-ce que la vérité ? »
    L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs,
    et il leur déclara :
    A. « Moi, je ne trouve en lui
    aucun motif de condamnation.
    Mais, chez vous, c’est la coutume
    que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque :
    voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
    L. Alors ils répliquèrent en criant :
    F. « Pas lui !
    Mais Barabbas ! »
    L. Or ce Barabbas était un bandit.

    Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.
    Les soldats tressèrent avec des épines une couronne
    qu’ils lui posèrent sur la tête ;
    puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
    Ils s’avançaient vers lui
    et ils disaient :
    F. « Salut à toi, roi des Juifs ! »
    L. Et ils le giflaient.

    Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
    A. « Voyez, je vous l’amène dehors
    pour que vous sachiez
    que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
    L. Jésus donc sortit dehors,
    portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.
    Et Pilate leur déclara :
    A. « Voici l’homme. »
    L. Quand ils le virent,
    les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
    F. « Crucifie-le! Crucifie-le! »
    L. Pilate leur dit :
    A. « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ;
    moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
    L. Ils lui répondirent :
    F. « Nous avons une Loi,
    et suivant la Loi il doit mourir,
    parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
    L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
    Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus :
    A. « D’où es-tu? »
    L. Jésus ne lui fit aucune réponse.
    Pilate lui dit alors :
    A. « Tu refuses de me parler, à moi ?
    Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher,
    et pouvoir de te crucifier ? »
    L. Jésus répondit :
    X « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi
    si tu ne l’avais reçu d’en haut ;
    c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi
    porte un péché plus grand. »

    L. Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ;
    mais des Juifs se mirent à crier :
    F. « Si tu le relâches,
    tu n’es pas un ami de l’empereur.
    Quiconque se fait roi
    s’oppose à l’empereur. »
    L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors;
    il le fit asseoir sur une estrade
    au lieu dit le Dallage
    – en hébreu : Gabbatha.
    C’était le jour de la Préparation de la Pâque,
    vers la sixième heure, environ midi.
    Pilate dit aux Juifs :
    A. « Voici votre roi. »
    L. Alors ils crièrent :
    F. « À mort ! À mort !
    Crucifie-le ! »
    L. Pilate leur dit :
    A. « Vais-je crucifier votre roi ? »
    L. Les grands prêtres répondirent :
    F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
    L. Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.

    Ils se saisirent de Jésus.
    Et lui-même, portant sa croix,
    sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire),
    qui se dit en hébreu Golgotha.
    C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui,
    un de chaque côté, et Jésus au milieu.
    Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ;
    il était écrit :
    « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
    Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau,
    parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville,
    et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
    Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate :
    F. « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais :
    “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
    L. Pilate répondit :
    A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »

    L. Quand les soldats eurent crucifié Jésus,
    ils prirent ses habits ;
    ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat.
    Ils prirent aussi la tunique ;
    c’était une tunique sans couture,
    tissée tout d’une pièce de haut en bas.
    Alors ils se dirent entre eux :
    A. « Ne la déchirons pas,
    désignons par le sort celui qui l’aura. »
    L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture :
    Ils se sont partagé mes habits ;
    ils ont tiré au sort mon vêtement.

    C’est bien ce que firent les soldats.

    Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
    et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
    et Marie Madeleine.
    Jésus, voyant sa mère,
    et près d’elle le disciple qu’il aimait,
    dit à sa mère :
    X « Femme, voici ton fils. »
    L. Puis il dit au disciple :
    X « Voici ta mère. »
    L. Et à partir de cette heure-là,
    le disciple la prit chez lui.
    Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé
    pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout,
    Jésus dit :
    X « J’ai soif. »
    L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.
    On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre
    à une branche d’hysope,
    et on l’approcha de sa bouche.
    Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
    X « Tout est accompli. »
    L. Puis, inclinant la tête,
    il remit l’esprit.

    (Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)

    Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
    il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat,
    d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
    Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps
    après leur avoir brisé les jambes.
    Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier,
    puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
    Quand ils arrivèrent à Jésus,
    voyant qu’il était déjà mort,
    ils ne lui brisèrent pas les jambes,
    mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ;
    et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
    Celui qui a vu rend témoignage,
    et son témoignage est véridique ;
    et celui-là sait qu’il dit vrai
    afin que vous aussi, vous croyiez.
    Cela, en effet, arriva
    pour que s’accomplisse l’Écriture :
    Aucun de ses os ne sera brisé.
    Un autre passage de l’Écriture dit encore :
    Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.

    Après cela, Joseph d’Arimathie,
    qui était disciple de Jésus,
    mais en secret par crainte des Juifs,
    demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus.
    Et Pilate le permit.
    Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
    Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant
    la nuit – vint lui aussi ;
    il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès
    pesant environ cent livres.
    Ils prirent donc le corps de Jésus,
    qu’ils lièrent de linges,
    en employant les aromates
    selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
    À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin
    et, dans ce jardin, un tombeau neuf
    dans lequel on n’avait encore déposé personne.
    À cause de la Préparation de la Pâque juive,
    et comme ce tombeau était proche,
    c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

La prière du Notre Père, un regard renouvelé

A l’occasion de l’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du Notre Père dans toute forme de liturgie, la Conférence des évêques de France publie « La prière du Notre Père. Un regard renouvelé ». Dans cet ouvrage, préfacé par Mgr Guy de Kérimel, huit évêques commentent chacun un des versets du Notre Père.

Préface : « La prière du Notre Père »

La prière du Notre Père est au cœur de la relation que le Christ est venu instaurer entre l’humanité et Dieu.

C’est Dieu qui a pris l’initiative de venir à la rencontre de l’être humain. De bien des manières Il nous a parlé, comme le dit le prologue de l’épitre aux Hébreux, et particulièrement en nous envoyant son Fils Unique. Il a voulu entrer en dialogue avec nous et nous réconcilier avec Lui par Jésus Christ, afin de nous faire communier à sa propre vie. Par ses paroles et ses actions, et surtout par sa mort et sa résurrection, Jésus a fait de ceux qui croient en Lui des fils et des filles de Dieu, son Père et notre Père. De toute éternité, Dieu a voulu faire de nous des fils adoptifs, en son Fils et par Lui. C’est Lui qui nous conduit vers le Père.

Lire la suite...

L'église se trouve au croisement de Rua das Portas de Santo Antão et Beco São Luís da Pena, près de la salle de spectacle "le Coliseu", Metro, Bus et Parking auto : Restauradores. L'accès au rectorat se fait sur le côté de l'église.

 

Tracez votre itinéraire
    Voir les options

De :  ou 

Vers :  ou 

 

Nous vous encourageons à consulter régulièrement notre page Facebook. Vous n'avez pas besoin d'avoir un profil Facebook pour la consulter. L'adresse est la suivante: https://fr-fr.facebook.com/pages/Saint-Louis-des-Francais-Lisbonne

 

O construtor da escola portuguesa de Órgão

O Professor SIbertin-Blanc foi, sem dúvida, a personalidade mais estruturante da vida organística portuguesa no séc. XX. Parisiense de nascimento, diplomou-se em Órgão e Improvisação sob a orientação de Edouard Souberbielle na Escola César Franck, onde obteve também os diplomas de Direção coral, Canto Gregoriano, Piano e Composição. Estudou ainda com Maurice Duruflé no Conservatório Nacional Superior da capital francesa. Ocupou lugares de organista e mestre de capela nas igrejas de La Madeleine e Saint-Merry, até que em 1956 partiu para o Luxemburgo como titular do órgão da Igreja de Saint-Joseph. Finalmente, em 1960 aceitou o convite de Júlia d’Almendra, fundadora e diretora do Centro de Estudos Gregorianos (CEG), para se radicar em Lisboa e assumir o cargo de professor nesta primeira escola superior de música sacra em Portugal; exerceu essas funções desde janeiro de 1961 até 2000, ano da sua jubilação: primeiro, no CEG, convertido no Instituto Gregoriano de Lisboa (IGL) em 1976 e, após a reforma do ensino artístico de 1983, na Escola Superior de Música de Lisboa (ESML), onde foi integrado o curso superior de Órgão do IGL. Mas vejamos, antes de mais, o contexto da vida organística portuguesa no séc. XX e da fundação do CEG.

1. O ensino de Órgão na 1.ª metade do séc. XX

A classe de Órgão começou a funcionar quase um século após a fundação do Conservatório (CN). Anunciada na reforma de 1898, a “Aula de Órgão” viria a ser criada em 1901 pelo Decreto de 24 de outubro, na remodelação curricular presidida por Augusto Machado que, para iniciar a lecionação, contratou em 1905[i] um reputado compositor e organista belga – Desiré Paque –, também Mestre da Capela Real e professor do Príncipe D. Luís Filipe. No entanto, depois de quatro anos de ensino de uma disciplina designada mais frequentemente por Acompanhamento, este professor retirou-se sem que ficasse constituída uma classe de Órgão.

Seria após a reforma de 1930 que, na sequência da compra do órgão do salão[ii], se deu início efetivo ao ensino de Órgão, no ano letivo de 1933-34, contratando o prof. Edouard Chambon, também de nacionalidade belga. Dois anos mais tarde, sucedeu-lhe Filipe Rosa de Carvalho, que se manteve no cargo até 1950[iii].

2. Os ventos de mudança nos meados do século.

O projeto de Júlia d’Almendra

Após a saída de Filipe Rosa de Carvalho, o CN faz uma séria aposta na renovação da classe de Órgão e da própria música litúrgica, contratando o jovem organista alemão Karl Heinz Müller, formado pela Escola Superior de Música de Friburgo e pelo Instituto Pontifício de Música Sacra (Roma).

Lire la suite...

 

Dans ces trois lectures je vois qu’il y a quelque chose de commun: c’est le mouvement.

Dans la première lecture le mouvement sur le chemin; dans la deuxième lecture, le mouvement dans l’édification de l’Église; dans la troisième, dans l’Évangile, le mouvement dans la confession. Marcher, édifier, confesser.

Marcher. « Maison de Jacob, allons, marchons à la lumière du Seigneur » (Is 2, 5). C’est la première chose que Dieu a dite à Abraham: Marche en ma présence et sois irrépréhensible. Marcher: notre vie est une marche et quand nous nous arrêtons, cela ne va plus. Marcher toujours, en présence du Seigneur, à la lumière du Seigneur, cherchant à vivre avec cette irréprochabilité que Dieu demandait à Abraham, dans sa promesse.

Édifier. Édifier l’Église. On parle de pierres: les pierres ont une consistance; mais des pierres vivantes, des pierres ointes par l’Esprit Saint. Édifier l’Église, l’Épouse du Christ, sur cette pierre angulaire qui est le Seigneur lui-même. Voici un autre mouvement de notre vie: édifier.

Troisièmement, confesser. Nous pouvons marcher comme nous voulons, nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus-Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais non l’Église, Épouse du Seigneur. Quand on ne marche pas, on s’arrête. Quand on n’édifie pas sur les pierres qu’est ce qui arrive? Il arrive ce qui arrive aux enfants sur la plage quand ils font des châteaux de sable, tout s’écroule, c’est sans consistance. Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, me vient la phrase de Léon Bloy: « Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable ». Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.

Marcher, édifier-construire, confesser. Mais la chose n’est pas si facile, parce que dans le fait de marcher, de construire, de confesser, bien des fois il y a des secousses, il y a des mouvements qui ne sont pas exactement des mouvements de la marche: ce sont des mouvements qui nous tirent en arrière.

Cet Évangile poursuit avec une situation spéciale. Le même Pierre qui a confessé Jésus-Christ lui dit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Je te suis, mais ne parlons pas de Croix. Cela n’a rien à voir. Je te suis avec d’autres possibilités, sans la Croix; Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix et quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur: nous sommes mondains, nous sommes des Évêques, des Prêtres, des Cardinaux, des Papes, mais pas des disciples du Seigneur.

Je voudrais que tous, après ces jours de grâce, nous ayons le courage, vraiment le courage, de marcher en présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur; d’édifier l’Église sur le sang du Seigneur, qui est versé sur la Croix; et de confesser l’unique gloire: le Christ crucifié. Et ainsi l’Église ira de l’avant.

Je souhaite à nous tous que l’Esprit Saint, par la prière de la Vierge, notre Mère, nous accorde cette grâce: marcher, édifier, confesser Jésus-Christ crucifié. Qu’il en soit ainsi!

 

Saint_YvesSaint-Yves

 Yves Hélory de Kermartin, ou simplement saint Yves (sant Erwan en breton), est né vers 1250 et mort en 1303. Prêtre du diocèse de Tréguier, il a consacré sa vie à la justice et aux pauvres. Il est le saint patron de toutes les professions de justice et de droit, et également saint patron de la Bretagne.

 Yves Hélory est né dans une famille noble au manoir de Kermartin sur la paroisse de Minihy-Tréguier. À l'âge d'environ 14 ans, il part étudier à Paris, accompagné de son précepteur Jean de Kergoz. Il y fait ses humanités, suivant des cours de théologie à la Sorbonne. Puis il étudie le droit à Orléans dont la faculté est déjà réputée à travers toute l'Europe. Déjà, il se fait remarquer par sa vie de privation en faveur des pauvres. Ses études achevées, il revient travailler en Bretagne, où il devient conseiller juridique du diocèse de Rennes. L'évêque de Tréguier remarque ses talents et le nomme prêtre de son diocèse.

Yves étonne ses paroissiens en prêchant en breton, rendant ainsi accessible au peuple la compréhension de l'Évangile et de son message. Les gens l'apprécient pour sa façon de rendre la justice, il est réputé pour son sens de l'équité qui lui interdit de privilégier le riche sur le pauvre. L'enquête de canonisation nous fournit des témoignages sur ce que fut sa vie et la manière dont les gens le percevaient. Un certain nombre de faits sont ainsi rapportés sur la manière dont Yves Hélory rendait justice.

Ainsi à Rennes, doit-il traiter une affaire opposant un aubergiste à un mendiant. Ce dernier est accusé par le premier d'avoir été pris à rôder autour des cuisines; comme l'aubergiste ne peut l'accuser d'avoir volé de la nourriture, il l'accuse de se nourrir des odeurs de sa cuisine… Le jugement a dû en étonner plus d'un ! Yves Hélory prend quelques pièces dans sa bourse et les jette sur la table devant lui ; l'aubergiste tend la main pour les prendre mais saint Yves retient sa main. L'aubergiste s'exclame : « c'est à moi » Yves lui répond « ah non ! le son paye l'odeur, à cet homme l'odeur de ta cuisine, à toi le son de ces pièces ! ». Saint Yves sera ainsi reconnu par les démunis comme l'avocat qui fait justice aux pauvres et ne tient pas compte de la condition sociale.

On lui prête également des miracles, comme celui d'avoir sauvé des gens de la noyade. Après une vie d'ascèse, de prière et de partage, mangeant très peu et vivant très pauvrement en distribuant ce qu'il a (il ne mangeait que deux œufs le jour de Pâques et tenait table ouverte pour les pauvres en son manoir), Yves Hélory s'éteint le 19 mai 1303. Ses obsèques à la Cathédrale Saint-Tugdual de Tréguier où est érigé son mausolée, sont l'objet d'un faste et d'une ferveur populaire extraordinaire ; pour tous, il devient le « mirouër des ecclésiastiques, avocat et père des pauvres, veuves et orphelins ».

Moins de 50 ans après sa mort, en 1347, le pape Clément VI lui accorde la sainteté. Son culte s'est répandu dans toute l'Europe, jusqu'à Rome où deux églises lui sont dédiées.

Chaque 19 mai, à Tréguier (Côtes d'Armor), lors de la Fête de la Saint-Yves une délégation de ces professions accompagne le pardon à saint Yves qui est une des grandes fêtes religieuses bretonnes, au même titre que le pardon de Sainte-Anne-d'Auray.
 
Pourquoi un autel à Saint Yves en l’église Saint-Louis de Lisbonne ?

Les marins portugais faisaient commerce en Bretagne dès le milieu du 14ème siècle et en 1369 il y avait déjà des marchands bretons établis à Lisbonne. La Bretagne exportait des textiles de lin et de laine, notamment des villes de Guingamp, Josselin et Fougères, et des céréales. Le terme bretanha de linho est ainsi resté synonyme d’un tissu fin de qualité.

Pendant les périodes de crises du 15ème siècle au Portugal, ces céréales étaient essentielles et ainsi, les procureurs de Lisbonne s’opposaient en 1439 à toute entrave à ces produits. Quand les Allemands obtinrent du Roi du Portugal des privilèges, selon la tradition, les chaudronniers bretons pensèrent, les premiers, à organiser une société semblable et réclamer les mêmes faveurs : la confrérie de Saint-Louis était ainsi constituée, il y a 560 ans, en 1452, en réunissant aussi des Lyonnais, Bordelais et Rouennais. La Bretagne fut rattachée à la France 80 ans plus tard, par le traité d’union de 1532.

Jeune contemporain de Saint-Louis (Louis IX, 1214 – 1270), l’autel consacré à Saint Yves symbolise à Lisbonne la contribution des Bretons à cette œuvre commune que nous faisons vivre encore aujourd’hui.

 

 

 

« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

Lire la suite...

 


 

Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
3
4
5
6
7
10
11
12
13

Logo CCFM CEF1

photo_eglise

Messe en français tous les dimanches à 11h15.

Lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi: messe à 18h30.

Les confessions sont proposées chaque jour après la messe sur demande.


L'église se trouve au croisement de Rua das Portas de Santo Antão et Beco São Luís da Pena, près de la salle de spectacle "le Coliseu", Metro, Bus et Parking auto : Restauradores. L'accès au rectorat se fait sur le côté de l'église.

Père Hubert de Balorre

Recteur: Père Hubert de Balorre

  +351 915 234 730

 


Église Saint-louis des Français, Beco São Luis da Pena, 34, 1150-336 Lisboa ou par email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  +351 213 425 821