Catéchèse - Aumônerie

En célébrant la fête de la profession de foi de nos jeunes il est important pour nous de bien approfondir le sens de ce mystère qui s’offre à nous. Professer dans son étymologie, veut dire «avouer devant» ou «reconnaître publiquement». Et C’est cela que vous, jeunes aujourd’hui avez voulu manifester en présence de vos parents et devant l’Église. Il importe donc pour vous de savoir dans quelle Église, quelle communauté vous vous engagez. La liturgie nous donne aujourd'hui une réponse : la 1ère lecture montre une communauté plurielle, comme nous aujourd’hui dans cette Église. Mais c’est dans cette atmosphère multiple que naît le premier conflit dans la communauté de Jérusalem. (Act. 6,1 -7). En effet, les chrétiens grecs se plaignent que leurs veuves ne reçoivent pas la même attention que les veuves juives. On aurait pu s’attendre à ce qu’il y’ait la formation d’un syndicat, des marches etc. Mais non, les apôtres proposent de choisir sept hommes plus libres en vue d’être au service des autres. Ainsi naquit le premier ministère dans l'Église : le diaconat. Cet épisode nous montre que l'église dans laquelle vous vous engagez aujourd’hui est d’une part une communauté qui a toujours eu, a et aura des conflits... mais qu’elle doit affronter des situations nouvelles et difficiles avec l'unité ecclésiale dans la pluralité. Ne pas adopter la politique de l’autruche est sont fort. D’autre part, que l’église est une communauté hiérarchique : La collectivité choisit... Les apôtres confirment imposant les mains, c’est une communauté de service : «choisissez sept hommes « rempli de l'esprit Saint », pour le service des tables. Ainsi l'Eglise apostolique, guidée par l'esprit du Christ ressuscité, développera les ministères pour mener sa triple mission : le service de la parole, le culte et la charité. Saint Pierre peut donc comparer l'église à un édifice spirituel, dans laquelle le Christ est la «pierre angulaire» et les chrétiens «pierres vivantes». Vous êtes ces pierres vivantes aujourd’hui en «déclarant publiquement» avec vos propres mots que vous croyez. Vous êtes appelés à vous mettre en marche pour proclamer devant vos amis, vos collègues, ce que vous-même vous avez écrit. L’Évangile, nous présente l'église comme un peuple pèlerin qui marche, guidé par le Christ, qui est le chemin, la vérité et la vie. (Jn12, 14.1). En bref, l'église est:

• un peuple organisé, dont les membres ont différentes tâches, telles que le service de la charité, de la parole et du culte.

• un édifice spirituel, dans laquelle le Christ est la pierre angulaire et nous les pierres vivantes.

• un peuple pèlerin guidé par Jésus, qui est le chemin, la vérité et la vie.

En célébrant aujourd’hui cette fête de la profession de foi, soyez sûrs de l’allégresse de cette communauté qui vous accueille. N’oublions pas le sens premier de ce que nous célébrons. Professer, c’est déclarer publiquement votre foi dans une société où nier Dieu est plus courant que proclamer sa foi en lui. Votre profession de foi n’aura de sens que lorsque vous serez capables de Le proclamer devant vos amis au lycée. Comme j’ai l’habitude de dire, «j’en ai marre de voir les chrétiens dans l’Église». Nous avons besoin de chrétiens dans nos familles, dans nos établissements scolaires, dans nos lieux de travail, dans la société. Oui c’est là qu’il nous faut professer notre foi. C’est là qu’il vous faut maintenant professer cette foi si simple mais si profonde que vous avez formulé avec vos propres mots. Que la Grâce de Dieu le Père, l’amour de Jésus et la communion de l’Esprit Saint nous aide à vivre ce que nous professons aujourd’hui.

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Publication : 26 août 2011

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Silence ... Présence …

Nous avons commencé notre retraite le 26 mai 2010 dans la chapelle du couvent de Linhó. C'est là que nous avons compris  pourquoi on avait quitté  notre vie de tous les jours, l'école et la maison, et que nous étions ici, avec Frère Jean et nos animatrices. Nous allons faire notre communion, ça veut dire aussi que nous avons grandi donc que nous serons capables de faire silence et d'être à l'écoute de Jésus dans notre cœur. Les sœurs Doroteias du couvent connaissent bien ces moments de méditations et de prières intérieures. C'est là qu'elles rejoignent le cœur de Dieu.

Silence... Présence…

Oui, nous allons essayer de T'offrir notre silence, Seigneur et pour commencer nous Te promettons de ne pas faire de bruit quand nous nous déplacerons dans les couloirs du couvent.

On va faire route avec les disciples d'Emmaüs. C'est saint Luc qui nous parle de ce “couple qui discute-dispute” enfermé dans ses préoccupations et puis sur leur chemin, il y a LA  RENCONTRE. Après avoir écouté le récit de Luc, nous en avons refait les gestes. Ah que c'est bien le mime! On exprime plein de choses sans parler et ça marche : tout le monde comprend. Il nous aurait peut-être fallu un petit effet spécial pour “Il disparut à leurs yeux” mais nous avons spontanément trouvé les gestes plein de vie pour exprimer la bonne nouvelle à laquelle font écho les apôtres “IL EST VIVANT”... IL EST VIVANT !

Le peintre moderne Arcabas nous invite à entrer dans  sa suite de tableaux : “Les disciples d'Emmaüs". Nous y découvrons peu à peu les clés qu'il a semées à notre intention et le langage des couleurs et des formes; il y a aussi  des signes que nous reconnaissons, c'est comme un jeu de piste – “près de la croix on dirait des lettres, ça veut dire..-. LES Ecritures ! “… Regardez là, lui  il a un œil en plus, pourquoi ? “Petit à petit  nous sommes en Présence, comme les disciples, nous apprenons à VOIR avec le regard du cœur.

Notre chemin d'Emmaüs se poursuit  grâce à la  BD dessinée par Ingrid .Allons-y avec couleurs et  paroles ! Chaque image se pare de mille nuances, c'est amusant parce que nous, maintenant, nous savons que c'est Jésus qui est au milieu d'eux et c'est donc d'abord le jaune étincelant de l'auréole qui retrouve en un clin d'œil sa  place.

Au programme de notre retraite, il y a même un Jeu de L'oie sur le thème des disciples d'Emmaüs ! Nous avons des coquillages blancs  marqués de nos prénoms  pour avancer sur les cases et ce qui nous met en joie ce n'est pas tant d'être en tête mais c'est qu'on se  retrouve souvent tous ensemble sur la même case :   COMM – UNION !

Après le déjeuner, Paula nous rassemble tous devant une corbeille remplie d'épis, de graines de blé et de pains divers : C'est le moment de l'atelier pain où nous allons découvrir le pain des hommes et aussi le pain de Dieu.

Nous sommes fascinés par la métamorphose de la graine enfouie dans la terre et qui devient “autre chose", en sort, grandit et porte du fruit au centuple. On nous explique toutes les phases du travail des hommes pour arriver à la confection du pain et d'un coup l'agriculteur, le meunier et le boulanger deviennent nos amis. Les pains de la corbeille ont soudain un goût incomparable, oui on dirait qu'ils sont meilleurs que d'habitude même sans beurre ni confiture!

Paula nous parle aussi de ce pain de Vie que Tu nous donnes, Seigneur.

Nous  répétons les gestes d'accueil de l'hostie que nous recevrons à notre première communion.

Mais là Seigneur, c'est  difficile de garder le silence car notre avis sur le goût de l'hostie a le droit d'expression. Dimanche à l'église ce sera différent!

À l'atelier-signets, on s'applique pour que ce SOUVENIR DE  PREMIÈRE DES COMMUNIONS soit une œuvre d'art destiné à ceux que nous aimons. Pendant ce temps, quelques uns de nos amis ont un moment de parole avec Frère Jean.: c'est la belle rencontre du pardon et de la réconciliation qui a lieu  dans ce jardin, sous le regard de Saint Antoine et de l'Enfant-Jésus.

Retour à la chapelle pour remercier de la journée et revenir à Toi, Seigneur, dans le silence. Cette fois, c'est  le moment. Les animatrices se taisent. Le silence nous enveloppe.

Mais, hélas... les fous rires sont  plus forts...

Lena nous propose alors de nous recueillir pendant 30 secondes. Nous le voulons tous vraiment et T'offrons de tout notre cœur ce silence qui aura duré 70 secondes !

Frère Jean nous encourage à continuer d'offrir chaque jour à Dieu un petit moment comme celui –ci. Nous promettons et quittons Linhó avec ce cadeau pour Toi Seigneur : ces 70 secondes de silence qui sont comme un rendez-vous que nous te donnons  au “parloir de notre cœur”.

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Publication : 23 juin 2010

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Après notre cheminement sur les traces des premières communautés chrétiennes nous sommes partis avec nos 14 jeunes à Colares, pour leur retraite de profession de Foi.

Ce fut un temps fort de rencontre, de réflexion et de prière. Nous avons proposé aux jeunes différentes démarches de réflexion sur le sens du Baptême, grandir, la profession, la Foi, croire et en qui croyons nous.

Enfin le dimanche 23 mai, dans la belle église do Sacramento qui nous a accueillis pour l´occasion, les Jeunes ont proclamé leur foi, avec leurs propres mots et de tout leur cœur. Ils se sont engagés à vivre en chrétiens et l´assemblée a publiquement manifesté son soutien par le geste symbolique de la remise de la bible. Cette célébration particulièrement chaleureuse restera un beau témoignage pour tous.

La belle aventure de la découverte de Jésus Christ ne fait que commencer et nous vous la souhaitons passionnante !

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Publication : 22 juin 2010

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Bonjour les amis,

Dimanche 23 mai (Professions de Foi) et dimanche 30 mai (1^ères communions), la messe de 11h00 aura lieu à :

l’église do Santíssimo Sacramento,

Calçada do Sacramento, 11

C’est une église très peu connue, qui se trouve dans le quartier du « Chiado » et qui vient d’être magnifiquement restaurée, et nous a gentiment été prêtée - S. José dos Carpinteiros étant trop petite pour accueillir enfants, parents, grands parents… et bien sûr notre communauté, pour ces deux dates importantes de la vie de St Louis.

Stations de Métro proches : Restauradores, Baixa-Chiado, Rossio

Electrico: 28E - arrêt Largo do Chiado

- Depuis le Rossio avant d’entrer dans la rue do Ouro, prendre sur la droite la rue do Carmo qui va vers le Chiado, tourner à droite dans la rue Garrett, et de nouveau à droite – vous êtes dans la Calçada do Sacramento, l’église est à 20 m. sur la gauche.

- Depuis le largo Camões descendre la rue Garrett, la Calçada do Sacramento est la dernière transversale sur votre gauche.

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Publication : 19 mai 2010

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« Je dormais et je rêvais : la vie n’était que joie.

Je me réveillai et je vis que la vie était service.

Je servis et je compris que le service était la joie » Tagore

Vous souhaitez aider à l'animation des servants de messe : les encadrer et les former au service de l'autel, alors n'hésitez pas à vous manifester auprès de l'équipe pastorale qui vous accueillera avec joie.

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Publication : 21 mars 2010

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“Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais c'est moi qui vous ai choisis, et je vous ai établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure. Alors, ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.” ( Jean 15¹⁶ )

Cette année le groupe de caté des CM1 s'appelle "Colette" et celui des 6èmes "Maria Celeste". Pourquoi ? En réponse à une idée toute simple: Qu'un groupe de catéchisme prenne le prénom de la personne qui le portera plus particulièrement dans la prière durant l'année.

Nos deux Colette de la paroisse de St-Louis prient pour les enfants qui se préparent à la première communion. Nous en avons parlé en catéchèse et les enfants sont conscients du don précieux qui leur est  fait. Une relation d'amitié va s'établir entre eux et leur marraine dans la prière, par l'envoi de temps à autre de dessins, de poèmes ou de prières composées par chacun. Maria Céleste a 95 ans. Dans son fauteuil roulant au centre St-Vincent de Paul, elle a un visage tout ridé mais plein de la lumière de Celui qu'elle contemple longuement durant la journée. Elle connait les prénoms des enfants. Ils les ont tous inscrits sur une feuille qu'elle garde précieusement près de son lit. Les enfants ont tout de suite compris la force de ce lien invisible.

Ce sont des petites lumières d'amour où l'on trouve vraiment l'essentiel de notre mission d'Evangile. Elles rejoignent ce beau texte de sœur Emmanuelle:

"La prière est l'une des plus grandes armes qui existent sur terre. C'est une arme au sens où la prière produit quelque chose de fort. L'arme fait exploser. De même la prière fait exploser de la bonté et de la beauté dans le monde, dans le cœur de nos frères et de nos sœurs.

La prière est l'arme de l'amour. Au lieu de détruire, elle construit. Elle ne tue pas mais elle donne la vie. Il n'y a pas que des armes de destruction. Il y a aussi des armes de vie et la prière en est une, très puissante - dans l'invisible".

Au sein de paroisses ce sont ces  “Compagnons de route” qui prennent contact tout simplement avec l'équipe de catéchèse pour prier pour un groupe. Voici, par exemple, ce que nous en dit  la paroisse de Lannion - Diocèse de St Brieuc et Tréguier (Côtes d'Armor) :

« Soutenir une équipe de caté par la prière en étant "compagnons de route". Cela n'exige ni diplôme, ni certificat de bonne santé. Chacun peut se sentir utile. Les compagnons de route témoignent de l'intérêt que porte l'ensemble de la communauté paroissiale aux catéchisés. C'est déjà une première forme de lien. Être compagnon de route c'est tout simple mais très important pour les catéchistes et les enfants. C'est s'engager à prier régulièrement pour une équipe de caté (dont on connaît alors les prénoms des enfants et le jour de leur caté). »

http://www.paroisse-lannion.fr/catechese.php

Nous souhaitons à d'autres groupes de catéchèse de trouver une personne qui les accompagne dans la prière!

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Publication : 17 mars 2010

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