Le Christ est venu aux termes de l'espérance d'Israël.

Marie a vu celui qui était attendu depuis des siècles. Elle a tenu dans ses bras ce petit enfant né à Bethléem.

Avec Siméon et avec Anne elle peut saluer celui qui comblait enfin l’attente des nations. On peut dire que Jésus est venu.

Pour fêter cela des semaines n’étaient pas de trop et les crèches de nos enfances peuvent témoigner de ce bonheur enchanteur.

Un événement précisément daté (merci au moine Denys le petit du VIe siècle qui a fait pour nous le calcul en se trompant de quelques petites années). Ce fait curieusement a donné pour la terre entière un calendrier devenu universel. Qu’on soit bouddhiste ou athée nous sommes tous en 2008 sans problème – une petite exception pour les juifs pieux et fidèles : ils sont en 5768 depuis la création du monde ! Oui, Jésus est venu et Noël que nous nous préparons à fêter sera le souvenir d’un moment précis de notre histoire humaine.

Mais Noël n’est pas que cela.

Il est venu mais Il est toujours Celui qui doit venir – on peut dire qu’Il n’est pas encore entièrement venu. D’ailleurs nos frères juifs ne l’ont pas reconnu, ils l’attendent encore et, pour nous chrétiens, à l’évidence, Il n’est pas encore pleinement manifesté.

Les laideurs de notre monde témoignent contre la venue du Messie. Nous attendons, avec la création entière, comme dit St Paul, des cieux nouveaux et une terre nouvelle.

Un monde de paix et de partage, un monde sans guerres et sans violences, un monde d’amour.

On peut dire que vis-à-vis de l’humanité entière Jésus n’est pas encore venu ; Il est venu en certains peuples, Il n’est pas venu en tous. Il y a encore des zones entières de l’humanité dans lesquelles Jésus n’est pas né.

Le Christ mystique n’est pas total encore : Il est mutilé et incomplet. Le temps de l’Avent c’est le temps de l’aspiration à la venue de Jésus dans le monde entier.

Un troisième chemin est à parcourir aussi et c’est le nôtre, très intime et très personnel : car, de même que Jésus est né selon la chair à Bethléem de Judée, de même Il doit croître spirituellement en chacun de nous. C’est la phrase de Paul qui doit devenir nôtre : « ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi ».

Il faut que perpétuellement nous nous transformions en Jésus, ou plutôt, que nous nous laissions transformer par Lui en Lui.

Ainsi nous deviendrons de plus en plus en vérité des enfants pour le Père.

Franchement le temps de l’Avent est bien court pour réussir une pareille ouverture.

 

 

1ère partie – LES ÉCRITURES

 

vierge_marieMéditer en Eglise le mystère de Marie c’est aussi découvrir que la pensée chrétienne est vivante. L’immobilité n’est pas son fait. Et tout commence très tôt.

La première fois qu’il est question de la mère de Jésus dans nos Écritures Saintes c’est dans la lettre de Paul aux Galates (quelques uns de nos ancêtres repoussés au nord de la Turquie).
 
Paul avait déjà écrit aux Thessaloniciens et aux chrétiens de Corinthe et de Philippe ; nous sommes moins de 20 ans après la mort de Jésus. Le texte est lapidaire : « Dieu a envoyé son Fils né d’une femme ». Paul n’écrira rien de plus à ce sujet. Nous sommes à peu près en 55 – et, pour les spécialistes, la formule veut dire que le Christ est véritablement un homme.
 
L’Évangile de Marc (vers 70) mentionne la présence de quelques femmes au calvaire, rien de plus. C’est l’Evangile de Luc (80.85) qui répond de manière circonstanciée à notre attente déjà éclairée par Matthieu (80-90).
 
Ces deux évangélistes nous donnent des informations précieuses sur les « enfances de Jésus ». Matthieu nous parle de Joseph, tandis que Luc insiste sur le rôle de Marie. L’un et l’autre nous disent que la vierge Marie mettra son enfant au monde en demeurant vierge – les chrétiens se souviennent mieux du récit de Luc que du texte de Matthieu. Ainsi, l’épisode des retrouvailles de Jésus par ses parents au Temple, avec la première phrase retenue de la bouche du Seigneur : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? ».
 
Les trente ans de silence des textes d’évangiles seront illuminés par quelques brefs faisceaux de lumière.
 
Dans l’Evangile de Jean (85-100) on ne peut oublier la phrase de Marie aux noces de Cana « ils n’ont plus de vin ». C’est le premier des signes accomplis par Jésus et racontés dans le quatrième évangile. Ce n’est guère que le jour de la passion de Jésus qu’on retrouve Marie au pied de la croix : « Femme voici ton fils… Toi voici ta mère ».
 
A la résurrection du Seigneur il n’est pas question de la Vierge qui se trouvera présente seulement dans la Pentecôte rapportée par le Luc des Actes : sa présence éclairera le point de départ de l’Eglise.
 

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