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On pensait ne jamais pouvoir le faire ce temps fort... Déjà que la séance avait été reportée. Souvenez-vous, il pleuvait désespérément dehors ET dedans, les lieux étaient froids, sombres, humides, insalubres avec cette grippe menaçante et toujours l’église en travaux bien évidemment... Bref, ça n'allait pas du tout !

Et puis, pourquoi ne pas faire la rencontre après Pâques ? (au lieu d'avant).

Ce jour-là, il faisait beau (aie ! les gens seront tous à la plage !) Viendront-ils ?

Les enfants peut-être, Première Communion oblige, on fera l’effort, mais les parents ?! Or, nous y tenions beaucoup aux parents... Enfin, nous étions démoralisées à tel point qu'on photocopiait en nombre d'exemplaires ridiculement bas. Et puis miracle ! Ils sont venus, VOUS êtes venus ! Merci la joie !

Les enfants se sont retrouvés autour de Janou, Tiphaine, Lena, Ingrid et du Beau Berger. Chahuts, rires, goûter somptueux. Les parents étaient avec frère Jean.

- « Nous sommes venus avec des pieds de plomb, mais on ne nous a jamais parlé comme ça ! »

- « C'est la première fois que j'entends parler ainsi de la confession !» Que fut-il dit ! C'était le Père Prodigue, confesser que Dieu est Amour ou confesser ses péchés ? Il y avait bien une drôle d'histoire de ficelle, une combine joliment truquée... plus on commet de fautes et plus on se rapproche de Dieu (????!!!!) et... vous avez dit que nous sommes des pécheurs... déjà pardonnés ?!

Décidément, on nous a changé la religion... Ça c'était la théorie ; ensuite vint la cérémonie pénitentielle proprement dite.

D'abord le cadre, dans ce majestueux salon des rois (on aime ou on n'aime pas), autour de la table, nous étions réunis, ensembles, nous faisions église pour nous reconnaître pécheurs ; mais en même temps, se savoir déjà pardonné et recevoir la Miséricorde avec effusion.

Le sacrement aussitôt reçu, nous nous sommes mis en demeure de le partager « Pardonne-nous... COMME nous pardonnons... »

Enfin et pour finir, un petit « coucou » de Dieu, tel une signature au bas de la page : ce dimanche-là, 2ème dimanche de Pâques, c'était la fête de la... Miséricorde, cela ne s'invente pas et d'ailleurs nous ne l’avions absolument pas prévu !