Proverbes 822-31 – Romains 51-5 – Jean 1612...26

Ce fut une longue histoire que celle de la découverte progressive du Dieu d’Israel depuis les lointains légendaires d’Abraham jusqu’à l’écriture de l’essentiel de la bible au retour de l’exil de Babylone en passant par Moïse et les prophètes : non pas plusieurs dieux suivant les localisations de divers sanctuaires, non pas un dieu à préférer aux autres parce que plus grand ou plus fort mais Un Seul Dieu, le vrai Dieu Sauveur et Créateur :

« Ô Seigneur, notre Dieu

Qu’il est grand ton nom par tout l’univers ».

L’affirmation intransigeante de l’unicité de Dieu (le monothéisme) s’accomodait toutefois de textes poétiques qui essayaient de suggérer que le Seigneur n’était pas seulement entouré de la solitude d’un vide sidéral mais qu’Il est par excellence le Vivant. Et c’est ce beau poème qui personnifie la Sagesse déjà présente avant et pendant la création des mondes.

Pour aller plus avant dans le mystère de la vie intime et inaccessible de Dieu il nous fallait l’expérience vécue d’une Personne totalement ouverte et disponible à ce mystère, quelqu’un s’avançant le premier sur un chemin jamais encore emprunté et qui serait mis gracieusement à la disposition de nos désirs les plus fous et en même temps les plus impuissants : Il est bien le seul à avoir confié ces mots stupéfiants : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». Mais Il n’a pas fait de cours de théologie, n’a jamais prononcé de mots savants comme « Trinité ». Non tout simplement il a vécu comme un fils : il n’avait dans le coeur et sur les lèvres que le nom de Son Amour : il l’appelait son Père, Abba, Papa… Et puis comme si cela allait de soi « tout ce qui appartient au Père est à moi » découvrant dans une phrase toute simple le mystère d’amour et d’unité qui le lie au Père ; en ajoutant que pour l’instant nous n’avons pas la force d’accueillir cette révélation que l’Esprit viendra nous faire découvrir et vivre… Dieu découvert comme un jaillissement de relations d’amour. Jésus par toute sa vie nous faisant pressentir la parfaite distinction de ces Trois intimement unis, à jamais le modèle de toutes nos relations humaines et de tous nos amours.

Avec Paul dans un langage plus abstrait, nous pouvons exprimer notre joie : croyants nous sommes justifiés, sanctifiés ; nous sommes en paix avec Dieu le Père, notre Père grâce au Seigneur Jésus Christ. L’espérance soulève nos vies car l’amour de Dieu, c’est-à-dire la vie même de Dieu, a été répandu dans nos coeurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.

30 mai 2010

 


 

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