IIème livre de Samuel 127-13 – Galates 216-21 – Luc 736-83

A partir d’aujourd’hui la liturgie reprend la longue procession des dimanches (curieusement appelés « ordinaires », que nous préferons dire « Dimanches de l’Église ») jusqu’à la fin du mois de novembre. Précieuse catéchèse qui se déploie pendant près de six mois : c’est le moment de reprendre l’évangile de Luc (de cette année C) et d’en faire son miel spirituel chaque jour, chaque semaine.

Pour nous permettre de percevoir la cohérence du projet de Dieu dans son amour pour l’humanité, quoi de mieux que de mettre en miroir le texte de Samuel où David reçoit le pardon de Dieu pour son acte ignoble et le texte de Luc où une prostituée est pardonnée par Jésus tout simplement parce qu’elle manifeste son amour – opposer sans précautions le Dieu de l’Ancien Testament et celui du nouveau montrerait qu’on a parcouru la bible sans la comprendre.

L’épisode est bien connu : pour s’offrir la jeune Bethsabée – qui avait l’imprudence ( ?) de se promener nue sous les fenêtres du roi – David fait tuer Ourias le Hittite, le mari encombrant, grâce à une série de procédés machiavéliques. Le prophète Natan vient alors délivrer un message stupéfiant avant la moindre expression de repentir du roi : « je t’ai donné la maison d’Israel… et si ce n’est pas encore assez j’y ajouterai tout ce que tu voudras », Une belle définition du pardon. Les dons de Dieu ne dépendent pas de notre conduite : pardon, c’est « don au delà du don ».

Nous pourrons alors accueillir sans trop de réticences l’admirable épisode de la pécheresse qui ayant appris que Jésus était invité chez le pharisien Simon, sans problème entre chez celui-ci (on pouvait ainsi entrer sans invitation) et vient lui exprimer son amour et sa tendresse avec les « mots » de son langage professionnel : un vase de parfum précieux, des pleurs, des larmes, des caresses et des baisers. On comprend la surprise choquée de Simon ; on peut aussi être stupéfait par l’attitude de Jésus qui ne manifeste aucune réticence non pas pour faciliter le péché – ce serait le contraire de l’amour – mais pour provoquer en nous un plus grand amour. Le début, ce n’est pas le péché, c’est l’amour de Dieu qui nous attend et à la fin c’est l’amour enfin partagé. Le mystère du péché est tout entier enveloppé par l’amour.

13 juin 2010

 

 

 


 

Logo CCFM CEF1

photo_eglise

Messe en français tous les dimanches à 11h15.

Lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi: messe à 18h30.

Les confessions sont proposées chaque jour après la messe sur demande.


L'église se trouve au croisement de Rua das Portas de Santo Antão et Beco São Luís da Pena, près de la salle de spectacle "le Coliseu", Metro, Bus et Parking auto : Restauradores. L'accès au rectorat se fait sur le côté de l'église.

Père Hubert de Balorre

Recteur: Père Hubert de Balorre

  +351 915 234 730

 


Église Saint-louis des Français, Beco São Luis da Pena, 34, 1150-336 Lisboa ou par email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  +351 213 425 821